Face au désarroi de nos artisans, commerçants, restaurateurs ou chefs d’entreprise, Manuel Valls a annoncé une série de mesures, certes intéressantes, mais qui ne sont clairement pas à la hauteur de la situation.
En promettant des mesures d’urgence contre la fraude aux détachements de travailleurs, le Premier Ministre essaye de corriger les effets d'une mauvaise directive sans s'attaquer à la racine du mal.
Refusant la suppression de la directive des travailleurs détachés, nouvel esclavagisme des temps modernes, mis en place par les règles de l'Union Européenne, Manuel Valls maintient de fait un système qui fait peser une concurrence déloyale insupportable pour nos PME.
Représentant 96% des entreprises, premier employeur de France, ce secteur est étouffé par une fiscalité qui ne leur permet pas d'embaucher quand elle menace la pérennité de l'entreprise elle-même. Avec des règles mieux ciblées, une majorité des 6 millions de TPE pourraient par exemple embaucher un premier ou un second salarié, une large part du problème du chômage serait traitée.
A cette occasion, Debout la France rappelle ses propositions concrètes et de bon sens pour redonner de l’oxygène à nos entreprises :
1.Supprimer la directive sur les travailleurs détachés, au nombre de 600 000 en France pour mettre fin à leur concurrence déloyale. Les entreprises qui font appel à de la main d’œuvre provenant des pays de l’Union européenne devront payer leurs charges sociales dans notre pays.
2.Remettre à plat le Régime Social des indépendants (R.S.I) qui par son coût et ses dysfonctionnements met en péril l’activité et la survie de milliers de petites entreprises.
3.Diviser par deux l’impôt sur les Sociétés portant sur les bénéfices réinvestis sur le sol français.
4.Exonérer de charges Sociales pendant 5 ans le recrutement en CDI d’un chômeur de longue durée.
5.Diminuer de 50% la taxe sur les véhicules de tourisme et de société.
6.Rétablir à 5,5% la tva dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics.
7.Réduire la complexité administrative en supprimant les normes absurdes.
8.Préserver les commerces de proximité qui font vivre nos quartiers et nos territoires en donnant un coup d’arrêt à l’extension de la grande distribution et à la désertification de nos campagnes.