Le gouvernement s’apprêterait à suivre les recommandations du groupe de travail sur les autoroutes et à accepter une hausse des tarifs de l’ordre de 0,57%.
Si ces informations s'avèrent vraies, c’est une véritable mascarade de plus à laquelle nous assistons. Les déclarations de Ségolène Royal qui promettaient un gel des tarifs n’étaient que du vent.
Ce gouvernement, qui recule devant tout, perd toujours plus en crédibilité, n'osant pas engager un bras de fer pourtant nécessaire devant ce racket que je dénonce depuis la privatisation des autoroutes en 2006.
Le gouvernement capitule face aux grands groupes détenant les concessions d'autoroutes. Exiger de ces sociétés un tarif juste est insuffisant tant elles affichent une rentabilité exceptionnelle qui ne se justifie ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées.
Il y a urgence à ce que l’État mette fin à ce monopole privé. Les autoroutes appartiennent à tous les Français car ils les ont largement financées par leurs impôts et les péages. Il n’y a donc aucune raison à ce que le bien public soit confisqué par une poignée d’entreprises.
Le rachat de ces sociétés d'autoroutes coûterait 15 milliards d’euros amortis en 7 ans.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la France