La Tuquie a massé des troupes à sa frontière syrienne, dans la zone de la ville kurdo syrienne de Kobané. Mais l'armée turque laisse les génocidaires de l'Etat islamique investir cette ville frontalière, l'envahir, la détruire et soumettre sa population à un mortel dilemme : fuir ou être massacrée. Mais fuir où ? La Turquie a fermé sa frontière, empêche les Kurdes syriens de se replier et les Kurdes turcs d'aller défendre leurs familles et leurs semblables, refuse de canonner les assaillants alors qu'elle a installé de puissants moyens (blindés et artillerie) et que son parlement l'a autorisé à intervenir.
La Turquie doit dissiper tous les doutes qui se font jour, de plus en plus clairement à présent, sur sa complaisance, sinon sa complicité, avec les criminels islamistes. L'Europe et la France l'observent, pendant ces heures terribles, avec beaucoup d'attention et, désormais, de réprobation.
Henri Temple
Délégué National à l’Indépendance de la France