Alors que la décapitation ignoble et lâche de l’otage français a été annoncée par un mouvement terroriste lui ayant fait allégeance, le groupe criminel désormais connu sous le nom d’« Etat islamique » s’est mis au ban de l’humanité. La seule réponse adaptée à ses agissements et à ses atrocités est la mobilisation générale de toutes les forces susceptibles de lui être opposées.
Le mouvement Debout la République apporte tout son soutien à la famille d’Hervé Gourdel dans cette épreuve.
Cette nouvelle tragique nous conforte dans l’idée qu’un engagement de la France au Moyen-Orient est fondamental sous certaines conditions cependant :
– ne pas réduire de manière incohérente les crédits aux armées;
– associer un maximum d'Etats de la zone car il ne s'agit pas d'une intervention occidentale mais bien d'une oeuvre collective;
– revoir la politique de la France vis-à-vis de la Syrie. Manuel Valls, en effet, a, dans son discours à l'Assemblée nationale cet après-midi, persisté dans les errements stupides de notre diplomatie en excluant toute coopération avec le régime de Bachar El Assad, au prétexte que celui-ci n’a pas sa place dans le combat commun contre la barbarie.
Quoi que l’on pense du gouvernement de Damas, faut-il rappeler au Premier ministre qu’en d’autres temps Franklin Roosevelt et Winston Churchill qui n’étaient pas moins démocrates que lui n’hésitèrent pas à s’allier avec Staline pour abattre Hitler ?
L’heure n’est plus aux minauderies ni aux demi-mesures. Appelé dans des circonstances dramatiques au gouvernement de la France en danger, Clemenceau, dont Manuel Valls , qui l’a pris pour modèle, affiche le portrait dans son bureau, avait résumé son programme en une phrase restée célèbre : « Je fais la guerre. »
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République
Dominique Jamet
Vice-Président de Debout la République