Alors que les salariés de Gad à Josselin (Morbihan) ont rendez-vous aujourd’hui avec le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, Nicolas Dupont-Aignan appelle le gouvernement à prendre des mesures radicales afin de sauver l’industrie agroalimentaire en Bretagne.
La crise de l’agroalimentaire et la fermeture de quantités d’usines sont tout simplement le résultat d’une politique économique catastrophique décidée par Bruxelles et appliquée à la lettre par le gouvernement socialiste.
L’agroalimentaire français souffre d’un problème de compétitivité, aggravé par un dumping social au sein même de l'Europe. Les abattoirs français ne peuvent pas gagner la bataille de la rentabilité face à une Allemagne qui joue depuis trop longtemps un jeu déloyal en employant des travailleurs sous-payés en provenance d’Europe de l’Est.
Si l’industrie du porc s’effondre en Bretagne, c’est tout simplement parce que l’Allemagne paye une misère des nouveaux esclaves dans ses abattoirs pour gagner des parts de marché.
La filière porcine paye également la surévaluation de l’euro qui pénalise fortement nos exportations et ne permet pas d'endiguer l'explosion des coûts de production. Ce ne sont pas les plans d'aide du gouvernement qui vont résoudre ces problèmes structurels et inhérents au modèle économique européen.
Stéphane Le Foll doit demander de toute urgence la suppression de la directive des travailleurs détachés, exiger une dévaluation compétitive de l’euro et annoncer une baisse massive des charges sur les PME pour relancer l’investissement et redonner du souffle à notre modèle agricole.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République