Ségolène Royal, en affirmant que l'offre déposée par General Electric pour racheter le pôle énergie d'Alstom constitue "le meilleur projet industriel" pour le groupe français, symbolise à elle seule le renoncement du gouvernement socialiste dans cette affaire. Ségolène Royal, tout comme Arnaud Montebourg, n’a jamais été avare en discours sur l’industrie française. En décidant de capituler et brader Alstom au plus offrant, elle démontre que ses propos sur le patriotisme économique n'étaient que de l'enfumage à visée électorale. Comment Ségolène Royal peut-elle prétendre vouloir mettre en place une transition énergétique en laissant Alstom se faire racheter par General Electric ?
General Electric va pouvoir s’approprier des brevets convoités et gagner des parts de marchés aux dépens des usines d'Alstom, ce qui se traduira inévitablement par la suppression d'emplois et la disparition d'unités de production en France. Ségolène Royal se rend donc complice de futures destructions d’emploi ! Cette démission totale est d’autant plus insupportable qu’il existe des solutions françaises alternatives, notamment une fusion avec Areva ou un partenariat avec Safran ou Schneider Electric. Il est urgent d'intervenir pour sauver un fleuron de notre industrie avant qu'il ne soit trop tard !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République