Dans une tribune publiée hier sur le site du Figarovox, l'Institut pour la Justice en appelle à la mise en place d’un vaste plan de construction de 20.000 à 30.000 places.
Un tel plan parait indispensable pour résoudre d’une part le problème de la surpopulation carcérale, d’autre part pour répondre à l'inexécution des 100.000 peines de prison ferme. Le nombre de personnes incarcérés en France vient d’atteindre un niveau record avec 68.859 personnes détenus dans les établissements pénitentiaires, qui n’ont qu’une capacité de 57.680 places.
Cette annonce n’a pas manqué de faire bondir les tenants du laxisme pénal, symbolisé par Christiane Taubira, qui veulent en profiter pour promouvoir les peines alternatives. Malheureusement, si l’on compte aujourd’hui 11.000 détenus de plus que le nombre de places disponibles, c’est d’abord parce que la France connait une aggravation sans précédent de la criminalité. La surpopulation carcérale est un véritable problème, tout comme l’insalubrité de certaines prisons. Or, et c’est là où le bât blesse, le parc immobilier pénitentiaire français est nettement inférieur à la moyenne européenne.
J'en appelle à Manuel Valls pour en urgence construire des places de prison.