La visite de François Hollande aux Etats-Unis intervient à un moment où la France est affaiblie économiquement dans le concert des nations. Affaiblie quand François Hollande reste cloîtré dans une idéologie sociale-libérale qui est à l’opposé de l’interventionnisme du gouvernement américain avec les résultats que l’on connaît : l’économie américaine redémarre et contraste avec celle de notre pays qui voit sa courbe du chômage continuer de progresser.
Dévaluation monétaire, protectionnisme, intervention de l’Etat pour sauver des pans entiers de l’industrie sont autant de mesures qui ont permis aux Etats-Unis de retrouver le chemin de la croissance, tandis que François Hollande s’est privé de ces leviers politiques qui sont pourtant la seule façon pour notre pays de sortir de la crise.
Affaiblie également parce qu’en asphyxiant les ménages et les PME d’impôts, le gouvernement socialiste a sévèrement écorné notre image à l’international, François Hollande n’étant même pas invité à prendre la parole devant le Congrès américain.
Affaiblie enfin par la passivité de l’Etat français face aux scandales des écoutes de la NSA, et par la naïveté du Président français allant jusqu’à se féliciter du traité transatlantique, accord qui risque de mettre les pays d’Europe sous la tutelle des normes américaines et des multinationales qui pourront attaquer devant la Justice ce qu’elles considèrent être des entraves au libre échange.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République