Au-delà des mots creux et des poncifs, François HOLLANDE vient de mettre bas les masques en affichant sa soumission la plus totale à la Commission de Bruxelles et à Angela MERKEL.
Sans marge de manœuvre, qui donc paiera les 85 à 100 milliards d'euros d'allègements de charges, d'incitations au regroupement des collectivités locales et de diminution insoutenable des dépenses publiques qu'il a fixée ? Certainement pas la croissance, qui restera introuvable, dans le contexte de marasme voire de déflation causé par une politique économique dramatiquement inadaptée. Quant à la jeunesse, ce ne sont pas quelques miettes ni l'autosatisfaction présidentielle à propos de douteuses « victoires » européennes qu'elle attend, mais un véritable avenir…
En s'érigeant en champion d'un système délétère qui est le problème et non la solution, le chef de l'Etat, à la suite de ses prédécesseurs, commet une erreur tragique vis-à-vis des Français. Ceux-ci, n'en doutons pas, lui diront ce qu'ils en pensent en mai prochain. Je mènerai à cet égard des listes Debout la République lors des élections européennes pour offrir à nos concitoyens une voie sans compromission avec le système qu'incarnent les partis dominants ni avec la désespérance que portent les partis extrémistes.
Lorsqu'on accélère – comme le revendique le Président de la République – en tournant brutalement, on ne risque pas seulement le tête-à-queue mais de partir dans le décor. Je forme le vœu que François HOLLANDE ne parvienne pas en 2014 ni les années suivantes à envoyer la France dans le décor.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président de Debout la République