Demain, mardi 12 novembre, les dirigeants européens se réunissent à Paris pour présenter leurs « initiatives » sur le chômage des jeunes.
On pourrait saluer le fait que nos dirigeants aient pris conscience de l’urgence de la situation. 60% des jeunes Grecs sont au chômage, plus de 50% des jeunes Espagnols et près de 25% des jeunes Français. Malheureusement, les Merkel, Barroso et autres Von Rompuy ont volontairement mis en œuvre puis défendu farouchement les politiques qui ont mené à ce désastre.
Ni le libre-échange sauvage, ni la concurrence déloyale, ni l’euro cher, ni l’asséchement du crédit par les banques, ni le matraquage fiscal, autant de causes de ce chômage endémique, ne seront dénoncées. Aucune ambition, aucun grand projet industriel, aucune perspective concrète ne seront présentées.
Une fois encore, ce sommet voit des « criminels économiques » s’auto-congratuler autour de gadgets technocratiques qui sont oubliés aussitôt qu’ils sont annoncés.
Pourtant les six millions de jeunes chômeurs ne seront pas dupes de cette mise en scène. Les jeunes européens ne veulent pas d’assistanat, ils veulent qu’on leur donne leur chance.
C’est un changement radical de perspective que proposera Debout la République aux élections européennes pour vaincre ce cancer qui ruine la jeunesse : garantir aux entrepreneurs une concurrence loyale et les moyens de leurs ambitions, supprimer la camisole de force de l’Euro, lancer des grands programmes de recherche et de coopération industrielle.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essone
Président de Debout la République