Selon le site Internet de Challenges, France télévisions, service public financé pour moitié par l’Etat français et sous tutelle du Ministère de la Culture, va remplacer dès janvier 2014 les services de Météo France par une société anglaise, Meteo Group.
Il fallait oser. Ils l’ont fait ! Le programme préféré des Français sera désormais réalisé par une société étrangère. Cette nouvelle est le symbole d’un patriotisme économique qui n’existe que dans les livres et les discours de M. Montebourg. En vérité c’est Bruxelles qui continue à faire la pluie et le beau temps.
Ce honteux partenariat n’est que la conséquence d’un désengagement incompréhensible de l’Etat à l’égard des activités françaises. Rappelons que l’Union européenne par ses politiques de libéralisation de service public, acceptées docilement par tous les gouvernements depuis 30 ans, contraint les entreprises publiques à sacrifier l'activité économique national sur l'autel du moins-disant social. Ne nous étonnons donc pas que le groupe France Télévisions n’hésite plus à favoriser des offres de sociétés étrangères quitte à empirer la santé des entreprises qui emploient sur le territoire français.
L’État et les activités de service public qui en découlent se doivent d’être exemplaires et d’encourager nos entreprises à privilégier le « Fabriqué en France ».
L’État a vocation à servir l’intérêt général français, à redéployer les impôts français afin d’améliorer les conditions socio-économiques en France, non pas à favoriser les activités économiques étrangères au détriment des nôtres. Ce n’est pas ainsi que nous parviendrons, entre autres, à inverser la courbe du chômage et à retrouver le chemin de la croissance. Le plan social de suppression d’emplois annoncé il y a peu par Météo France (89 emplois supprimés) est la conséquence de l’abandon de l’État français à l’égard de ses entreprises et activités économiques.
Au lieu de s'immiscer dans le choix rédactionnel des programmes, Aurélie Filippetti ferait bien de convoquer immédiatement Rémy Pflimlin, (Président de France Télévisions) et lui ordonner de revenir sur cette absurdité.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République