Ce soir, la victoire d'Angela Merkel est celle de l'indépendance. Après huit années au pouvoir, les Allemands ont fait à nouveau confiance à une femme qui défend toujours leurs intérêts. Dans la crise de l'euro, dans les relations avec la France, dans les négociations à Bruxelles, la chancelière n'a toujours eu qu'un seul guide : l'intérêt de l'Allemagne. Tout l'inverse de François Hollande !
Le Président français, comme son prédécesseur, est prisonnier d'une idéologie européiste dépassée. Il cède aux recommandations de la Commission de Bruxelles plutôt que de défendre les intérêts nationaux. L'exemple de l'euro est symptomatique. Alors que la monnaie unique est taillée sur mesure pour l'économie allemande, elle est un boulet pour la France. Depuis le début de la crise, c'est Angela Merkel qui a gagné tous les arbitrages. On l'a encore vu récemment avec les panneaux photovoltaïques.
La relation franco-allemande est devenue totalement déséquilibrée. Non que la France serait devenue trop faible, mais parce que ses dirigeants ont cédé. Il est grand temps pour la France de tirer les enseignements de la victoire d'Angela Merkel. C'est en retrouvant notre liberté vis-à-vis des corporatismes intérieurs et en rompant avec les puissances supranationales notamment Bruxelles, que la France pourra sortir de la crise. L'Allemagne le fait. Pourquoi pas la France ?
Debout la République tient aussi à féliciter chaleureusement nos amis du parti Alternativ fûr Deutschland qui sont en passe de faire leur entrée au Bundestag. Avec une campagne très offensive contre la monnaie unique qui est en train d'éloigner les peuples européens, ils sont la surprise de cette élection. Lors des élections européennes de 2014 nous partagerons une vison neuve et radicalement différente de la construction européenne.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République