Décidément Manuel Valls n'a plus rien à envier à Nicolas Sarkozy. Avec ses nouvelles déclarations ce matin sur les Roms, il lance une opération d'enfumage à grande échelle. Tout y est : les déclarations chocs, le politiquement incorrect, les effets de manche. Il a même osé dire : "les Roms occupant des campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays"
En déclarant que l'expérience des villages d'insertion "ne peut concerner qu'une minorité car, hélas, les occupants des campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution", M. Valls dit une vérité que chaque élu local connait. En revanche ces déclarations sont curieuses venant du Ministre qui par sa circulaire d'aout a rendu très compliqué les démantèlements des camps en question.
Une fois encore, M. Valls se plie au rituel de ses prédécesseurs à la place Beauvau. Des mots, des déclarations d'intention, des constats, mais pour les actes et les décisions, les Français attendent toujours. Surtout, M. Valls fait semblant d'ignorer la vraie cause de ce scandale humain et sanitaire. La vraie cause, ce sont des frontières passoires. Nous ne maitrisons absolument plus qui rentre et sort de notre territoire. Et après le gouvernement s'étonne de la multiplication des camps.
Les associations le disent elle-mêmes. Les quelques camps démantelés s'installent le lendemain sur un nouveau terrain. Et les Roms reconduits à la frontière passent dans la minute suivante la frontière dans l'autre sens.
Debout la République (DLR) s'est emparé depuis longtemps de ce problème. Pour rétablir un état de droit, il faut :
– une renégociation des traités européens pour le contrôle aux frontières
– un arrêt des aides européennes accordées à la Roumanie
– le démantèlement immédiat de tous les camps illégaux
En prenant ces décisions, Manuel Valls deviendra autre chose qu'un commentateur, il deviendra ce qu'il est censé être : un Ministre nommé pour agir et résoudre concrètement les problèmes des Français.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République