Le gouvernement socialiste vient de donner son feu vert pour la création à Paris d'une salle de consommation de drogues, dite "salle de shoot", un concept jusqu'à présent illégal en France !
Désormais, les toxicomanes pourront en toute impunité consommer les drogues dures qu’ils se seront procurés « on ne sait comment », et tout cela sous les yeux bienveillants de cet Etat laxiste. Mais quelle est donc cette République où l’Etat subventionnerait délibérément la consommation de drogues aux frais du contribuable ? Se droguer serait-il devenu une nouvelle institution pour cette gauche bien-pensante ?
Il suffit de s’intéresser à nos voisins européens pour s’apercevoir que le bilan de ces structures est déplorable. En effet, les statistiques démontrent que la consommation des toxicomanes tend à augmenter (+15% de nouveaux consommateurs en Allemagne) lorsqu’une salle de shoot est mise à leur disposition. Pire encore, on observe une hausse de l’insécurité pour les riverains ainsi que de nombreux troubles à l’ordre public autour de ces structures qui attirent dealers en tous genres ! Rappelons que le coût d’une salle de shoot est évalué entre 300 000 et 1 million d’euros. Les français apprécieront…
Face aux trafics de drogues et à la toxicomanie, le gouvernement socialiste a manifestement décidé de répondre en institutionnalisant les salles de shoot. Mais ce n’est pas par le renoncement et la banalisation, que nous résoudrons les problèmes de drogues dans notre pays. C’est au contraire en intensifiant la lutte contre les trafics de drogues, en pratiquant un harcèlement incessant des dealers mais également en démantelant les filières d’approvisionnement. Mais pour faire cela, il faut prendre des risques : augmenter les effectifs de police pour renforcer leur présence sur le terrain. Il faudra également mettre en place une politique de sensibilisation ambitieuse tout en améliorant l’accueil hospitalier pour les toxicomanes.
Entre laxisme et renoncement, ce gouvernement n’aura donc pas fini de nous surprendre !
Norman Charles
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à l'Ordre public