L’Etat malien légitime fait l’objet d’une agression terroriste, de la part de milices criminelles, perpé-trant des atrocités sur les civils et les femmes, financées par l’argent du crime (drogue, vol, pillage, rapts et rançons) et par l’islam salafiste.
DLR rappelle que, dès le début de la crise malienne, nous avons appelé d’une part à une réponse favorable de la France aux demandes d’aide militaire, d’autre part à un dialogue inter malien pour répondre aux légitimes revendications démocratiques des populations du nord.
Il y a quelques jours, j'ai moi-même mené une mission au Mali pour me rendre compte de la situation. Après avoir rencontré des personnalités et visité des camps de réfugiés, j'ai acquis la certitude que la France avait le devoir d'apporter son aide militaire à nos amis maliens. Et cela, sans tarder.
Après la perte d’une ville du sud (Konna) ce matin, il est urgent que la France fasse intervenir ses forces aériennes pour stopper les colonnes de véhicules de ces gangs étrangers au Mali, dont la religion n’est que le prétexte de leurs crimes, et qui menacent directement la capitale malien-ne et les populations civiles. La décision, ce soir, de François Hollande de conduire une intervention militaire française était donc indispensable. Espérons qu'elle ne soit pas trop tardive eu égard à l’augmentation de la densité démographique dans les territoires traversés par l’agresseur étranger.
Le Président Hollande devra aussi œuvrer pour aider à la reprise du dialogue inter-malien avec les représentants de celles des organisations représentatives des populations du nord qui n’auront pas été complices des atteintes aux droits de l’homme. Nous ne pouvons que regretter la réaction tardive de la France qui, à force de tergiversations, a laissé se dégrader une situation à un point presque irrémédiable.