DLR avait raison, et MM. Hollande et Fabius tort. Dans son premier communiqué sur la crise malienne, DLR avait, à contre courant de la position du gouvernement français, rejeté les prises de position du Conseil de sécurité, de la CEDEAO et de l’Union européenne et du Nigeria, en faveur d’une intervention militaire massive( avec présence à Bamako), et probablement vouée à une piteuse débandade de 3500 soldats perdus sur 700 000 Km2…Cette piètre logique atlantiste, à laquelle M. Védrine vient de renouveler l’allégeance, n’avait d’autre but que de gêner toute initiative française.
DLR appelait à une conférence nationale entre toutes les parties prenantes maliennes, à une prise en compte des aspirations des populations du Nord, et à une offre de bons offices de la France, en relation avec les pays amis et voisins : Mali, Burkina, Niger, Algérie.
Les événements nous donnent raison : les forces politiques et armées, issues des populations du Nord, se sont rapprochées, grâce aux efforts persévérants du Président Compaore, et entendent chasser les groupes étrangers et criminels, qui sèment la désolation sur ces terres martyrisées.
Plus que jamais la France, en intelligence avec ses amis historiques du Sahel, doit aider à une solution malienne à la crise, qui réponde aux aspirations des populations, de paix et de respect réciproque, et de démocratie.
Henri Temple
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à l'Indépendance de la France