Les ouvriers des aciéries de Florange se sont rendus aujourd'hui au QG de campagne de Nicolas Sarkozy pour rencontrer le candidat ou l’un de ses collaborateurs. Pour une fois, ils n’ont pas été accueillis par de fausses promesses mais par des CRS et du gaz lacrymogène.
Car celui que se présente comme le « candidat du peuple » n’a, depuis la fermeture Gandrange qu’il avait promis de sauver, plus de crédibilité face aux ouvriers de Florange.
Les aciéries de Lorraine, celles qui ont forgé la Tour Eiffel, ne doivent pas être condamnées sans réaction de la part du PS ou de l’UMP. Car contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, leur disparition n’est pas inscrite dans le marbre de l’histoire.
De la même manière que je fus l’un des seuls députés à m’opposerau rachat d’Arcelor par Mittal – autorisé par la Commission de Bruxelles – je suis le seul candidat à proposer l’instauration d’un protectionnisme intelligent afin de ne pas mettre en concurrence nos aciéries avec des pays à bas coût ne respectant pas les mêmes normes sociales et environnementales que la France.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République.