Réaction de Nicolas Dupont-Aignan à l'interview croisée Nicolas Sarkozy – Angela Merkel
L'interview croisée entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel restera comme un événement profondément malsain et dérangeant.
En effet, elle rompt avec 50 ans d'amitié avec l'Allemagne en brisant le principe fondateur de la réconciliation : à savoir un traitement d'égalité entre les deux partenaires européens.
Or ce soir :
- Nicolas Sarkozy est apparu comme le valet de Mme Merkel, en se permettant même de critiquer son propre pays devant des millions de téléspectateurs allemands ;
- C'est la première fois qu'un chancelier allemand s'ingère à ce point dans les affaires intérieures de la France, à la veille d'une élection cruciale pour l'avenir de notre pays ;
- Contrairement à ce qu'il affirme, Nicolas Sarkozy se soumet à la volonté allemande d'imposer le traité budgétaire européen, c'est-à-dire sans ratification par le peuple français. En réalité, les deux dirigeants européens ont nié ce soir aux Français la possibilité de se choisir un président qui refuserait de ratifier ce traité.
Rupture des principes fondamentaux de la réconciliation allemande, soumission à un modèle étranger qui n'est pas le nôtre et abdication de la souveraineté populaire face à la volonté allemande : les Français jugeront.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l'Essonne et candidat à la présidence de la République.