La CJUE est de nouveau intervenue dans les affaires françaises. La raison ? La France a décidé d’interdire les appellations “steak” ou encore “viande” lorsqu’il s’agissait de produits végétaux ( les fameux steaks végans), alors qu’un État n’a pas le droit d’interdire l’utilisation de termes pour désigner un produit.
Initialement interdits pour éviter la confusion auprès des consommateurs et protéger la filière agricole française, ces appellations feront leur grand retour dans les supermarchés.
C’est une intervention dont nous nous serions passé, surtout lorsque l’on sait que ces “steaks végétaux” sont non seulement dangereux concernant la souveraineté agricole française, mais en plus potentiellement dangereux pour la santé. Étant composé d’agglomérats de végétaux, souvent importés de Chine, leur impact sur la santé humaine ne peut être négligé, parce que les conditions de production au sein de ce pays sont floues, et peu de contrôle sont exercés. Les cas d’intoxications et de produits contaminés ne sont pas rares en ce qui concerne les denrées alimentaires importées de Chine. Pour illustrer mon propos, le miel Made in China a pu être conservé dans des barils qui jadis servaient à stocker du pétrole, et certains légumes, dont des matières premières servant à la confection de ces steaks, ont été littéralement bombardés de produits chimiques pour les rendre plus vendables.
Et concernant la réputation de la forte concentration en protéine, l’industrie agro-alimentaire chinoise a fait de la mélanine son produit miracle. Il s’agit d’un produit nocif, responsable de la mort de milliers de personnes, et de complications de santé de millions d’êtres humains, permettant de leurrer les tests, faisant ainsi croire à une concentration assez élevée en protéines. Le contre-argument marketing à la viande est né.
Cette décision fait aussi la promotion du libre-échange, même dans ce qu’il a de plus néfaste. Protéger les géants Américains, propriétaires des marques de steak végans, et les agriculteurs chinois, aux dépens de l’agriculteur européen si nous souhaitions aller dans le sens de l’UE. Les agriculteurs se sont d’ailleurs récemment soulevés contre cela, et Debout la France n’a eu de cesse de les soutenir depuis des années. Nous avons toujours mis en avant les circuits courts ainsi que les agriculteurs français, bref notre savoir-faire local.
L’écologie ne se fera pas avec hypocrisie, en utilisant des produits importés, ne respectant ni la santé, ni la confiance des consommateurs. La vraie écologie, c’est tout l’inverse. Albert Camus disait à ce propos : L’hypocrisie est un danger pour la raison, car elle détruit toute sincérité. Elle corrompt l’esprit en nous forçant à accepter le mensonge comme une vérité. C’est le danger vers lequel Bruxelles nous emmène. En associant écologie à hypocrisie, l’Union Européenne joue avec le feu