La terreur se répand. La France est attaquée, la Nation française mise en danger, les valeurs de la République menacées sur notre sol. Il s’agit d’une guerre. L’ennemi doit être désigné.
Le Président de la République, garant de l’indépendance nationale, doit se poser la question suivante : nos intérêts sont-ils menacés ? Si la réponse est oui, il devra prendre les mesures que cela impose et remettre en cause toute notre politique étrangère, de relations diplomatiques, économiques et commerciales avec les pays qui soutiennent nos ennemis. Quel qu’en soit le coût financier, il sera moins grand que celui d’y perdre nos valeurs et notre âme.
Faut-il continuer à ignorer Monsieur Poutine qui partage avec nous les mêmes ennemis ? Pourquoi continuer à être le pays des « cinq + un » dans les négociations sur le nucléaire iranien le plus réticent à un accord et à la normalisation des relations avec ce grand pays, l’Iran, lui aussi ennemi de nos ennemis ?
Quant à Monsieur Sarkozy futur probable candidat à la présidence de la République, continuera-t-il à prononcer des conférences dans tous les pays comme il l’a fait et être payé en retour par certains de ces mêmes pays parrains de ceux qui nous combattent ?
Les Français jouissant d’une double-nationalité, en particulier ceux exerçant une fonction ministérielle ou publique, pour manifester leur attachement à la France, à la Nation française, à la République ne devraient-ils pas abandonner sans délai cette double appartenance ?
Dans le domaine sportif, faut-il continuer à accepter et maintenir tous les parrainages ?
Comme bien souvent, les réponses sont dans les questions.
Jean-Patrick Pluvinet
contre-amiral (cr)
Délégué national à l’Espace maritime