Les populations européennes n’ont pas été épargnées par le fascisme. La France elle-même, après la défaite de 1940, fut contaminée et le flambeau des lumières que nous portions depuis la révolution française faillit être définitivement transmis aux Etats-Unis et à l’Angleterre en 1940. Heureusement l’appel du général de Gaulle fut entendu et des centaines de milliers de Français préférèrent le combat au renoncement. Aujourd’hui une variante religieuse de cette monstruosité idéologique revient hanter les peuples d’un continent, et par ricochet ceux d’Europe.
C’est bien une guerre contre des mouvements religieux fascisants, menée depuis de nombreuses années par nos forces armées et nos services secrets, qui a atteint le territoire national le 11 mars 2012 avec l’assassinat d’un soldat de la république, le maréchal des logis-chef Imad Ibn-Ziaten .Deux autres soldats tombèrent dans les jours qui suivirent. Puis, ce fut ce jour du 19 mars 2012 où le même fanatique assassina, dans ce qu’il faut bien appeler un crime contre l’humanité, 3 enfants ainsi que le père de 2 d’entre eux, et cela du fait de leur confession juive.
17 de nos concitoyens sont tombés les 7 et 8 janvier du fait de leur confession, de leur fonction ou de leur engagement dans la liberté d’expression. Ils ont toute leur place sur le monument aux morts de nos villes et de nos villages. Tout comme ceux énumérés ci-après :
-Les 7 soldats français tombés en Afghanistan, les 10 tombés au Mali, et 2 tombés dans la bande Sahélo- Saharienne, et cela uniquement depuis le 11 mars 2012.
– 4 Français assassinés, dont 2 journalistes, dans les différentes régions concernées depuis le 11 mars 2012.
Enfin de nombreuses personnes ont été plus ou moins gravement blessées depuis la même date.
Une nouvelle forme de fascisme est bien là, qui, tout comme la précédente, écrase l’être humain, fait appel à ses plus vils instincts et reste étrangère à l’esprit français puisqu’il s’agit d’une importation. Heureusement, cette fois-ci, nous sommes « expérimentés » et nous ne sommes donc pas surpris. Le risque tient en fait plus à la faiblesse de notre gouvernement qu’à une méconnaissance par le peuple de la gravité du péril.
C’est donc avec une joie immense que j’ai vu le peuple français se lever particulièrement le dimanche 11 janvier. C’est aussi avec une profonde gravité que j’ai nommé ce péril « fascisme ». Que nos dirigeants, qui n’ont pas daigné décréter l’état d’urgence ou suspendre Schengen (ils l’avaient pourtant bien suspendu lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg en 2009…), répondent à la mobilisation des Français. J’espère que ce n’est pas trop leur demander.
Vive la France debout, Vive Debout La France.