Cette année, 436 000 enfants porteurs de handicaps retrouvent le chemin de l’école, aux côtés d’environ 11 millions d’autres enfants.
Et les enfants en situation de handicap n’ont toujours pas les mêmes droits que les autres !
Les parents rencontrent les mêmes difficultés pour cette rentrée 2023.
Absence d’AESH (Accompagnant d’Elève en Situation de Handicap).
Pas de places pour des milliers d’enfants porteurs de handicaps dans des centres adaptés.
Selon l’UNAPEI, l’une des principales associations du handicap intellectuel, des milliers d’enfants n’auront pas accès à une scolarisation adaptée.
Dans la Drôme ce seront 134 enfants.
« Malheureusement, trop d’enfants en situation de handicap seront encore privés de rentrée et leurs droits à l’éducation seront bafoués », a dénoncé son directeur.
Pour les élections Présidentielles, Nicolas DUPONT-AIGNAN avait anticipé et proposé dans son programme plusieurs mesures constructives et concrètes.
Les enfants handicapés et les AESH étaient au cœur de son projet.
Selon plusieurs médias, le programme sur le handicap de Nicolas DUPONT-AIGNAN faisait parti des plus aboutis.
Il est évident que si ce programme était mis en place alors des milliers d’enfants ainsi que leurs parents retrouveraient un peu de dignité.
Mais ce n’est toujours pas la priorité de M. Emmanuel MACRON !
Le ministre de l’éducation nationale a annoncé 6 500 créations d’AESH.
Mais il a omis de préciser le nombre d’AESH qui n’ont pas renouvelés leur contrat.
En effet, le salaire, le nombre d’heures et le peu de considérations du métier font que le gouvernement peine à recruter.
Tout est à revoir.
Et en attendant, cette année scolaire encore, de très nombreux élèves n’auront pas d’AESH.
A ce jour, le gouvernement n’a donné aucun chiffre…….
Ces enfants sont les « oubliés » de la société et des milliers de familles se battent au quotidien.
Pour évaluer l’ampleur des problème, l’association UNAPEI a mené une étude auprès d’un échantillon de 2 103 enfants accompagnés par ses antennes locales dans six régions en France.
Le résultat est sans appel :
– 23 % n’ont aucune heure de scolarisation !
La politique, c’est avant tout des choix à faire, des priorités à définir.
Une loi devrait obliger l’Etat à scolariser un enfant qui a un taux de handicap égal ou supérieur à 80 % ou à lui attribuer une place dans un centre adapté.