Le 28 Février 2023, Emmanuel Macron a annoncé une campagne de vaccination, gratuite, généralisée contre le papillomavirus, auprès des élèves de 5ème, filles et garçons à partir de la rentrée de Septembre 2023.Il prétend éradiquer ainsi le papillomavirus, qui serait responsable chaque année de plus de 6000 nouveaux cas de cancers, en particulier du col de l’utérus et tuerait 1100 femmes par an. Le vaccin existe depuis 2006 mais la couverture vaccinale serait insuffisante en France, en retard sur ces voisins européens : seulement 37 % des filles sont vaccinées, loin de l’objectif du plan cancer qui visait 60 % de vaccinés.
En dehors de la problématique sur le bénéfice-risque, l’efficacité et l’innocuité de ce vaccin, ce qui n’est pas le sujet aujourd’hui mais nous y serons très vigilants, on peut noter :
– Notre jeunesse sort d’une période très difficile de confinement, de pass sanitaire obligatoire, d’injections quasi obligatoires pour mener une vie normale. Eux qui n’avaient aucun risque de Covid grave (sauf exceptions) se sont pliés à ces injonctions sans aucun sens sanitaire.
– Nombre d’entre eux ont présenté des effets secondaires graves avec le vaccin Covid – pourtant sûr et efficace selon le gouvernement – de myocardites, péricardites, maladies auto-immunes qu’on commence seulement à reconnaitre et à évaluer et, de ce fait, la confiance dans tous les autres vaccins est bien atteinte.
– L’école, ici le collège, est un lieu d’instruction et il est choquant de voir devenir ce lieu si important, un vaccinodrome et E. Macron se transformer en VRP des industries pharmaceutiques devant un public de mineurs et avec une professeure bien docile à la propagande qui consiste à nouveau à faire peur à nos jeunes déjà très mal psychologiquement. C’est aux parents d’éduquer et à l’école d’instruire ; ne renversons pas les rôles. Surtout sur ce plan de la sexualité vue sous l’angle d’une activité toujours à risques.
– Le fait que le Président soit accompagné de son ministre de la Santé -qui assure que quand on a été infecté, on n’a plus besoin de se faire vacciner car l’infection développe l’immunité naturelle : (ah ! pas pour le Covid alors ?) et de celui de l’Education Nationale montre bien que l’Etat devient le Maitre de la Santé à l’école ; le Président a d’ailleurs souligné que l’école était le lieu idéal pour vacciner.
– Le prix de ces vaccins est important, bien plus haut que les injections géniques récentes et les autres vaccins : autour de 120 euros la dose selon les marques, pris en charge à 100 % ; il faut 1 ou 2 rappels selon l’âge du jeune ; faites le calcul ; c’est un coût énorme pour une Sécurité Sociale exsangue. De plus, le dépistage régulier existe avec le frottis conseillé aux femmes et celui-ci détecte aussi la présence de ce virus.
– On sait que les adolescents sont à un âge où ils sont très influençables et sensibles à l’effet de groupe et E. Macron utilise ces jeunes pour leur dire de faire de la propagande à la maison auprès de leurs parents.
– Où est le médecin traitant, à nouveau complètement oublié comme pendant la crise sanitaire ? Le pharmacien, les sages-femmes, les infirmiers pourront réaliser ce vaccin ; le consentement libre et éclairé sera à nouveau mis de côté ? Nous allons à nouveau vers une vaccination de masse. Pourquoi une telle précipitation ? D’ailleurs le Président dit clairement qu’il n’exclut pas à terme une obligation vaccinale.
– Il s’agit de maladies sexuellement transmissibles et ce vaccin est préconisé avant ou au début des relations sexuelles pour être efficace, d’où la classe de 5ème, c’est-à-dire que la vie sexuelle de nos jeunes et leur orientation sexuelle éventuelle, va entrer à l’école ; le vaccinateur (qui ??) va donc interroger le jeune sur ce plan : n’est-ce pas le plus grave ? Comment vont être stockées les données ? Sachant que pendant le Covid, le chef d’établissement avait accès et savait qui de ses élèves était vacciné ou pas. Des associations de parents se sont mobilisées pour se faire entendre pendant ces 3 dernières années, mais il ne faut pas baisser la garde.
La rentrée 2023-2024 approchant, l’Etat reprend sa propagande, et va se substituer aux parents très aisément si ceux-ci ne se lèvent pas pour garder leur rôle de parents.
En conclusion, parents, gardez ou reprenez votre rôle d’éducateurs et de décideurs de ce qui est bon ou pas pour vos enfants ; n’acceptez cette vaccination qu’en toute connaissance de cause et bien informés ; ne laissez pas l’école empiéter sur la santé et la vie intime de vos enfants sans votre autorisation.
DEBOUT LES PARENTS !
Debout les Parents !
Actualités25 juillet 2023