Le traité transatlantique (TAFTA), actuellement négocié dans l’opacité la plus totale, aura des impacts considérablement dévastateurs pour la France.
La Drôme, département rural, premier département agricole de Rhône-Alpes, premier département bio de France, devra faire face à une concurrence monstrueuse, ne respectant aucune norme sanitaire ou environnementale.
Les communes sont concernées au premier chef par ce traité, puisqu'elles pourront être directement poursuivies devant un tribunal privé.
Je fus le seul candidat aux sénatoriales à refuser clairement cet accord mortifère pour notre Drôme et ses communes.
J'ai donc proposé aux élus drômois d'adopter une délibération en Conseil municipal, plaçant leur ville hors du champ d'application de ce traité.
Bénivay-Ollon dans les Baronnies est la première municipalité drômoise à dire NON au Traité Transatlantique ! D'autres encore vont suivre ma proposition d'adopter cette délibération.
En effet, comment peut-on accepter de voir arriver dans la Drôme, département BIO, du porc à la ractopamine, des OGM, du poulet chloré ou du bœuf boosté aux hormones?
Dans l’hypothèse d’une adoption du traité transatlantique, si une commune favoriserait dans la cantine de ses écoles des produits locaux (bio ou du terroir), elle s’exposerait à être poursuivie. Nos élus devraient accepter de servir des abominations à nos enfants et cela nous le refusons !
Oui, nous refusons cela ! Nous devons combattre ce traité transatlantique. Il en va de notre santé, de notre culture, de notre terroir, de notre histoire !
Damien Toumi
Secrétaire départemental de la Drôme
Conseiller municipal de Bourg-lès-Valence