Dans sa dépêche du 15 juin 2023, titrée « Le gendarme des financements politiques égratigne Le Maire et épingle Dupont-Aignan », l’AFP a indiqué que « le président de la Commission nationale des comptes de campagne a affirmé avoir «saisi le parquet» dans un cas de «dette fournisseur» qui concerne le parti Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan avec 655 134 euros. »
Face à cette information erronée, Debout la France a immédiatement publié un communiqué de presse demandant un droit de réponse :
« Nous sommes très surpris du titre et du contenu de votre article car le montant évoqué de dette fournisseurs (655 134 €) n’est plus valable car il date du 31 décembre 2021 d’il y a 18 mois.
Aujourd’hui au 15 juin 2023, notre dette fournisseurs s’élève à 249 678 €
Nous avons en effet remboursé au cours de ces 18 derniers mois la différence.
Conformément au protocole avec la société PFO et accepté par la commission nationale des comptes de campagne, nous avons ainsi remboursé en 2022 l’avant dernière tranche d’un montant de 246 500 € à la société PFO.
Nous avons prévu de rembourser la dernière tranche en 2023 d un montant de 246 500 € .
Nous le ferons dès que l’Etat nous versera la part de financement public que nous attendons depuis avril 2023.
En conséquence nous demandons un droit de réponse immédiat car vous comprenez bien que le contenu de votre article peut induire en erreur le lecteur sur la situation financière de Debout la France. »
Le protocole d’étalement de la dette fournisseur a en effet été signé le 22 décembre 2017 et mis dans les comptes 2017 et validé par la commission.
L’AFP a ainsi corrigé sa dépêche en ajoutant le commentaire suivant :
Nicolas Dupont-Aignan a affirmé à l’AFP que les factures non payées par son parti à des prestataires s’élevaient à ce jour à 249.678 euros. “Nous avons en effet remboursé au cours de ces 18 derniers mois la différence”, a-t-il expliqué, ajoutant que le chiffre donné par la commission remontait au 31 décembre 2021.
Il a précisé que la dette restante serait acquittée “dès que l’Etat nous versera la part de financement public que nous attendons depuis avril 2023”.
Plusieurs médias comme BFMTV et Libération ont relayé cette dépêche sans mettre à jour leurs articles avec le correctif. Afin de ne pas tromper le lecteur avec une information erronée, Debout la France leur demande de mettre à jour leurs articles.