Dimanche, Philippe Cohen, journaliste et co-fondateur de Marianne, est décédé. François Morvan, vice-président de DLR, s'exprime au nom de tous les membres de Debout la République pour lui rendre un dernier hommage.
A une époque où la finance, le CAC 40 et la politique bien-pensante voudraient contraindre les journalistes à se comporter en serviteurs, la disparition de Philippe Cohen nous laisse l’exemple d’un talent, d’une intelligence, d’une indépendance de pensée restée libre, toujours remise en question, refusant les modes, voulant voir au-delà de la surface des choses.
Il avait le gout de la France et avait su l’insuffler à ceux qu’il avait rassemblés autour de la Fondation Marc-Bloch, premier jalon il y a quinze ans d’un combat de rassemblement pour sortir notre pays de l’impasse entre dissolution mondialiste et extrémisme repoussoir.
Il n’était pas nécessaire d’être toujours d’accord avec lui pour goûter en le côtoyant à sa gentillesse, sa simplicité, sa camaraderie, sa culture, sa lucidité.
Nous partageons la peine de sa famille, de ses amis, de ses compagnons de travail, et devant le vide douloureux que son départ nous inflige, il nous revient en ces temps mercantiles les mots de Saint-Exupéry : « la grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir des hommes : il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines ».
François Morvan
Vice-Président de DLR
Nicolas Dupont-Aignan, président de DLR, se rendra à l'enterrement de Philippe Cohen vendredi.