Depuis 2 jours, l'Assemblée nationale examine le projet de loi en vue de la ratification du traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Depuis 2 jours les députés, de gauche comme de droite, se succèdent à la tribune pour expliquer qu'ils vont voter sans états d'ame ce traité. Ils se cachent derrière des propos lénifiants pour cacher la trahison démocratique dont ils se rendent coupables.
Tous s'apprêtent à vendre en pièces détachés la souveraineté nationale aux Commissaires de Bruxelles. Ils ont été élus pour défendre le peuple et ils se félicitent tous de céder le pouvoir budgétaire à des autorités non-élus. Triste République. Heureusement dans cet aéropage émergent quelques résistants. Saluons le courage des députés communistes qui, à la tribune, ont dit refuser de céder devant les injonctions des bureaucrates et des banquiers.
De même Nicolas Dupont-Aignan a été un des rares députés à sauver l'honneur de l'Assemblée nationale. Après 2 jours de pensée unique et de soumission, le député de l'Essonne a pris la parole peu après minuit pour dire ce qu'il pensait de ce traité et du comportement de ses collègues.