Un récent sondage de l’Ifop confirme que notre combat pour dénoncer l’impasse de l’Union Européenne et de l’Euro parvient à convaincre toujours plus de Français.
Les effets de la crise ont révélé à nos concitoyens les fausses promesses portées par le traité de Maastricht qui, loin de favoriser la prospérité de notre pays et de l’Europe, a plombé nos économies et supprimé notre liberté de réagir face à la crise.
Ainsi 76% des Français estiment que l’Union Européenne est inefficace face à la crise économique et seulement 49% de nos concitoyens considèrent que la France trouve un intérêt dans sa participation à l’Union Européenne.
La défiance de nos compatriotes est encore plus remarquable sur l’euro. En 18 mois, les Français jugeant que l’euro est un handicap pour la France est passé de 34% à 45% contre seulement 23% qui voient la monnaie unique comme un atout. Qu’il s’agisse de l’emploi, de la croissance ou de la hausse des prix, l’euro est systématiquement perçu comme un facteur pénalisant.
Les Français ont compris que l’absence de liberté économique et monétaire de nos dirigeants menait la France dans l’impasse !
Ces résultats sont d’autant plus révélateurs qu’ils s’opposent au consensus politique et médiatique qui limite au maximum toute critique et remise en cause de l’Union Européenne. Or, les Français sont libres et ressentent au quotidien l’échec d’un projet qu’ils ont condamné par référendum en 2005.
Si le vote pour Maastricht avait lieu aujourd’hui, 64% des Français le rejetteraient ! Par ailleurs, nos compatriotes refusent sans ambiguïté, à plus de 60%, toute nouvelle intégration européenne. Quel cinglant échec pour le dogme fédéral ! Quel signal envoyé alors que le Président Hollande et l’UMP cherchent à imposer en force un nouveau traité européen !
Ce sondage est une nouvelle preuve que notre combat pour la France et les Français reçoit un écho toujours plus fort. Nous devons défendre un autre projet crédible et porteur d’espoir : la restructuration ordonnée de la monnaie unique, la reprise en main des politiques économiques par des gouvernements élus et la mise en place d’une Europe des projets. Voilà les seules alternatives sérieuses à la bureaucratie bruxelloise pour retrouver la prospérité en France et en Europe !
C’est tout le sens de la campagne que Debout la République a lancé pour exiger l’organisation d’un référendum sur le Traité Européen. C’est le seul moyen désormais d’empêcher une nouvelle fuite en avant vers un fédéralisme qu’une écrasante majorité de Français rejette.
Une France libre et prospère est possible au sein d’un autre projet européen, et nous savons comment la construire.