Disparition de Pierre Lefranc : un grand Français nous quitte.

Disparition de Pierre Lefranc : un grand Français nous quitte.

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Avec la disparition de Pierre Lefranc, notre pays ne perd pas seulement un grand homme mais également un grand défenseur et amoureux de la France, de sa liberté comme de sa grandeur.

De la manifestation des étudiants du 11 novembre 1940 à son engagement au sein de la France libre, puis auprès du Général de Gaulle à l'Elysée, il fut un symbole magnifique de la résistance à l'oppression, pour toujours fidèle à « une certaine idée de la France ». Il a constamment refusé les compromissions de toutes sortes, et fidèle à ses convictions il a toujours rejeté le faux gaullisme : ainsi, il s'est notamment pleinement engagé dans la campagne pour le "non" lors du référendum de 2005.

C'est une grande figure de notre Histoire que nous venons de perdre. Chaque gaulliste ne pourra qu'être sincèrement affecté par sa disparition.

Nicolas Dupont-Aignan,

Député de l'Essonne et candidat à la présidence de la République

 

 

Pierre LEFRANC : un Combattant de l’épopée gaulliste

 

Il est des hommes qui rencontrent la France sur un chemin de Damas. Ce fut le cas d’André Malraux qui « épousa la France » lors de la défaite de 1940, alors qu’il avait quarante ans. Il en est d’autres qui naissent avec ce lien charnel et spirituel avec la Patrie : tel fut Pierre LEFRANC qui, après avoir été l’un des organisateurs de la manifestation étudiante du 11 Novembre 1940 sur les Champs Elysées, poursuivi, blessé, emprisonné, s’en échappe miraculeusement et rejoint les Cadets de la France Libre à Londres. Il a 18 ans.

Dès lors, il n’aura qu’un combat, celui de la France ; qu’une fidélité, celle qu’il voua au Général de Gaulle.

Il fut de tous les chapitres de la Geste gaullienne : la Résistance, le Rassemblement du Peuple Français, la traversée du désert, le retour du Général aux affaires en 1958, la Vème République jusqu’en 1969, la défense intransigeante  des idées gaullistes jusqu’à son dernier souffle.

Très proche du Général de Gaulle puisqu’il en fut son premier Chef de Cabinet en 1958, on ne le vit cependant  jamais sous le halo des projecteurs comme ce fut le cas de la plupart  des « barons » : Debré, Guichard, Frey, Chaban. Mais c’est lui qui créa l’Association Nationale pour la Fidélité à l’Action du Général de Gaulle qui eut un rôle éminent, notamment dans les campagnes référendaires ; c’est lui qui créa, en 1968, les comités pour la défense de la République (CDR) et organisa l’immense manifestation gaulliste du 30 Mai sur les Champs Elysées ; c’est lui qui créa l’Institut Charles de Gaulle.

Après le départ du Général de Gaulle en 1969, il devint un censeur vigilant de Georges Pompidou, et ne reconnut jamais le RPR ni l’UMP comme les continuateurs légitimes du gaullisme.

Sa passion pour une France libre et indépendante, l’idée exigeante qu’il se faisait du service de l’Etat,  son attachement à la République en faisaient une vigie dans un système où le régime des partis a repris ses droits et ses avantages.

A plusieurs reprises, il s’était montré auprès de Nicolas DUPONT-AIGNAN et avait soutenu publiquement son combat lors du rassemblement annuel de Debout La République à Dourdan.

Pour un certain nombre d’entre nous qui nous sommes engagés jeunes derrière le Général de Gaulle, il était la caution vivante à notre détermination à ne pas céder à la politique politicienne et à considérer que le gaullisme comme la France demeurent une idée d’avenir.

En ces temps de « grande pitié pour le Royaume de France », et à l’heure où Pierre LEFRANC rejoint la terre de notre Patrie à laquelle il a voué sa vie, puissent les Français retrouver l’ardeur et la foi des combattants de sa trempe.

Dominique LAPORTE

Secrétaire Départemental – Debout La République – Alpes Maritimes