Réaction de Nicolas Dupont-Aignan à la grève dans les aéroports : "Service minimum ? Oui au service public !"
La grève des agents de sécurité dans les aéroports français illustre parfaitement la faillite de la logique de privatisation des services publics mise en place par les gouvernements successifs.
En effet, la sécurité des Français et des passagers étrangers n'est pas une marchandise, et ne peut donc être gérée par des sociétés privées dont le but principal est – par définition – d'engranger des bénéfices pour rémunérer les actionnaires, quitte pour cela à réduire les coûts au détriment de leurs salariés.
Ainsi, si le secteur de la sûreté aéroportuaire était resté dans le giron du domaine public, la question du service minimum ne poserait pas problème et sa mise en oeuvre effective serait possible en vertu de la règle constitutionnelle de la continuité du service public.
Faute de bon sens, c'est donc une nouvelle pagaille qui vient frapper les Français qui espéraient profiter de leurs vacances, et qui va au final coûter beaucoup d'argent au contribuable.
Nous aurons néanmoins en guise de consolation droit à un vrai bêtisier de Noël : voir le gouvernement qui a décidé la suppression d'un poste de policier et de gendarme sur deux au profit des agents de sécurité devoir faire appel aux mêmes policiers et gendarmes pour suppléer les postes d'agents de sécurité désormais en grève… Une belle décision de gestion qui devrait aider le gouvernement Fillon à conserver son triple A, le "A" de l'amateurisme !
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l'Essonne et candidat à l'élection présidentielle