Depuis plusieurs jours, je suis victime d’une campagne de calomnies initiée par le journal Libération estimant que j’aurais caché ma contamination au COVID entraînant le départ de 2 collaborateurs.
Mon avocat a entamé une procédure à l’encontre du journal Libération en lui adressant le droit de réponse ci-joint
En application de l’article 13 de la loi sur la Presse de 1881, j’ai l’honneur par la présente, de vous demander d’insérer le droit de réponse ci-après :
Dans une série de tweets publiés le 20 décembre 2021, votre journaliste Tristan BERTELOOT a affirmé des contrevérités qu’il a ensuite réitérées dans les colonnes de votre journal à savoir, d’une part que, bien que soi-disant malade, j’aurais été responsable de la circulation du virus, pour m’être rendu à la commission des affaires étrangères du mercredi 8 décembre et d’autre part que, bien qu’étant cas contact, je n’aurais alerté personne.
De toute évidence, ce journaliste prend prétexte de mes positions contre le passe sanitaire et la vaccination obligatoire, pour remettre en cause mon sens des responsabilités et m’accuser de faire « délibérément voyager le virus » du Covid-19, sans disposer des éléments suivants :
Concernant la première accusation : en perspective d’un déplacement en Lorraine le mercredi 8 décembre, je me suis soumis à un test, comme je le fais avant de prendre le train, le mardi 7 à 19h44. De même, mon épouse avait effectué un test le même jour, dont elle a appris qu’il était lui aussi négatif à 15h38. Le lendemain, mercredi 8 décembre, je suis passé en commission des affaires étrangères à 9h30 en toute tranquillité d’esprit avant d’aller prendre mon train Gare de l’Est à 11h00 pour me rendre dans les Vosges. Le jeudi 9 décembre, j’ai effectué un autre test à Nancy dont le résultat négatif m’a été communiqué à 9h04, afin de prendre mon train à Nancy à 13h00 pour rentrer à Paris. Je n’étais par conséquent pas malade, lorsque je me suis rendu à l’Assemblée nationale.
Quant à la seconde accusation, selon laquelle j’aurais été cas contact de mon épouse sans avoir prévenu quiconque, elle est totalement mensongère, puisque mon épouse avait fait un test négatif le mardi 7 décembre à 15h38, et que ce n’est que le jeudi 9 à 13h00, en prenant mon train, que j’ai appris de sa part, que son nouveau test, cette-fois ci PCR et dont le résultat lui est parvenu à 10h41, était positif. Dès mon arrivée gare de l’Est, je suis rentré chez moi et pouvant être cas contact, je me suis isolé et j’ai annulé ma présence prévue au Conseil municipal d’Yerres le soir.
J’ai alors effectué un troisième test le vendredi 10, qui s’est avéré lui positif. Je suis donc resté à mon domicile en isolement pour me soigner.
Les affirmations de Monsieur Tristan BERTELOOT sont donc mensongères et portent atteinte à ma responsabilité de citoyen et à mon éthique d’élu !
Par ailleurs, Pierre-Louis Gali, ancien directeur de la communication a adressé ce jour à la presse le démenti suivant :
Depuis quelques jours, Nicolas Dupont-Aignan est victime d’une campagne de diffamation odieuse, me salissant d’un même geste.
Certains articles, notamment celui du Canard Enchaîné, ont rapproché deux événements concomitants – la démission en bons termes que je lui ai remise, et l’infection au Covid-19 dont il a été l’objet – pour fabuler des causes à mon départ, sans même avoir pris la peine de me consulter.
Disons-le sans détour : mon départ n’est en rien lié à la maladie contractée ou à quelque motif politique. Une reprise d’études et des événements familiaux ont présidé à cette décision, convenue d’un commun accord avec Nicolas Dupont-Aignan.
Quant à la prétendue négligence dont il aurait fait preuve dans son isolement, elle me semble tout aussi calomnieuse. De retour d’un déplacement dans les Vosges le jeudi 9 décembre, mes rendez-vous avec lui ont été tous ajournés lorsqu’il a appris être « cas contact » dans l’après-midi. Il m’a apporté la confirmation de la positivité de son test le vendredi 10 au matin, informant par la suite l’ensemble des personnes croisées récemment.
Cette campagne indigne à son endroit n’a donc d’autre but que d’entacher la réputation d’un candidat à l’élection présidentielle, dans la période cruciale de recherche de parrainages.
Je renouvelle mon amitié et mon soutien à Nicolas face à ce déferlement de boue et de médiocrité.
Pierre-Louis GALI
Ex-directeur de communication
Dorénavant, je porterai systématiquement plainte contre les organes de presse qui publient de fausses informations de nature à me diffamer.
Nicolas Dupont Aignan
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle