« Maman, ce n’est plus un sac à goûter que tu me prépares le matin mais un sac de masques ! »
L’OMS demande de se préoccuper du sort des enfants dans le cadre des mesures anti-covid ; cela concerne la vaccination, qui fera l’objet d’un prochain article, mais aussi les masques
Dr KIERSEK : les enfants ne sont pas les moteurs de l’épidémie ;
Le taux d’incidence est remonté en Aout 2021 alors que les écoles étaient fermées et n’est pas remonté en septembre au moment de la rentrée, mais seulement début Novembre.
Les pédiatres sont unanimes : la Covid n’est pas une maladie pédiatrique
La SPF (société pédiatrique de France) nous dit que parmi tous les virus qui touchent l’enfant, le Sars COV 2 est un des moins pathogènes ; il n’y a eu que trois décès d’enfants qui avaient des comorbidités ; les enfants ne font pas de formes graves.
Les enfants sont peu porteurs et peu transmetteurs : il n’y a pas de hausse significative de décès dus à la Covid dans les tranches d’âge qui sont en contact avec les enfants en milieu scolaire ou périscolaire ; de nombreuses études existent à l’international : base PUBMED.
Dr Martin BLACHIER : les enfants, vous méritez mieux que ça !
Actuellement, les enfants sont les plus dépistés d’où l’explosion du taux d’incidence mais ils sont les plus protégés par leur système immunitaire qui nous protège aussi.
Le masque a été présenté comme une nécessité, une obligation instaurée pour freiner la propagation du virus ; or il doit être prouvé que cela est utile pour freiner le développement de la maladie.
Depuis le 15 novembre 2021, à nouveau, le masque est obligatoire pour les élèves de primaire et cela même en cours de récréation ! ils doivent le garder aussi pendant le sport en plein air !
Beaucoup de parents, réunis en collectifs, se sont inquiétés à juste titre du port du masque chez leurs enfants à l’école : car cela représente une amplitude horaire énorme : de 8h à 10 h par jour ! avec juste la pause du midi à la cantine qui est très courte.
Or, quelles peuvent être les conséquences sur la santé de ce port de masques en continu ? Quel est le bilan coût pour la santé de l’enfant /avantage pour freiner l’épidémie ?
Dans la Sarthe, un collectif de « parents atterrés », avec des représentants de 73 départements de France ont décidé d’attaquer l’Etat devant la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) pour violation des droits à la santé et à l’instruction des enfants. En effet l’article 11 de la Charte Sociale Européenne stipule : toute personne a le droit de bénéficier de toutes les mesures lui permettant de jouir du meilleur état de santé qu’elle puisse atteindre.
Par plusieurs aspects, la mesure relative au port du masque pour les enfants à l’école constitue une atteinte à leur droit à la santé.
Une analyse des conséquences sur la santé du port du masque en continu a été demandé à l’Etat mais celui-ci refuse de faire cette analyse coût l’enfant / avantages pour la population. Le conseil d’Etat, dans son ordonnance de référé du 1er juin 2021 a débouté les associations de parents.
Quels peuvent-être ces risques ?
Risques sur la santé physique : risques respiratoires, manque d’air en particulier pour les enfants asthmatiques, troubles dermatologiques avec des irritations et des éruptions, gêne par la buée occasionnée sur les lunettes.
Risques sur la santé mentale : le port du masque génère de l’anxiété, du stress, des idées noires et même des gestes suicidaires chez les enfants !
Le fait d’être désignés comme vecteurs de contagion envers leurs grands parents en particulier, sans le savoir, est traumatisant et très culpabilisant.
M. Castex n’hésite pas à dire que c’est sa fille qui lui a transmis le Covid !
Peur d’être réprimandé par la maitresse, qui applique à la lettre ce protocole sanitaire excessif, si l’enfant porte mal son masque, si le masque est descendu sous le nez.
Certains témoignages parlent de punition ! comme si la situation de ce masque mal porté avait une valeur morale passible de punition.
Les contacts main – face sont déjà très fréquents en temps normal, l’enfant va sans arrêt le toucher pour le remettre en place.
Risques sur les apprentissages : comment voulez-vous apprendre correctement à lire et écrire en CP et être corrigé par la Maîtresse avec la bouche recouverte de part et d’autre ?
Les orthophonistes sont très inquiets sur l’apprentissage des enfants ; les psychologues spécialisés dans le développement des enfants alertent sur les conséquences de façon globale sur l’équilibre, les apprentissages, l’épanouissement social et personnel.
Le masque cache les émotions que le visage porte sur lui : joie, peur, colère, tristesse, étonnement ; il fait se replier sur lui-même l’enfant sensible et intraverti qui va se cacher derrière ce masque ; le plus fort va en profiter : tous adoptent une posture qui n’est pas la leur. Ils sentent intuitivement que cela ne prend pas en compte leurs besoins fondamentaux.
L’environnement de l’enfant devient menaçant et dangereux, ignore ses besoins essentiels de croissance et la connexion émotionnelle devient difficile.
On supprime l’accès au sourire et aux émotions …
Or on sait que la communication non verbale est très importante (80 % de la communication est non-verbale) : la perception du visage est indispensable pour bien se comprendre, pour s’ajuster à l’autre et pour développer des qualités humaines comme l’empathie.
Tout cela génère des problèmes d’ajustement social qui augmentent le risque de développer des troubles émotionnels ultérieurement, ce qui est très préoccupant. Quand les effets seront connus, il sera trop tard ..et on ne peut se reposer sur l’argument de l’incroyable capacité d’adaptation de nos enfants ..
L’école est le lieu où les enfants initient leurs premières relations sociales et les enseignants devraient porter un masque transparent pour qu’au moins les élèves puissent voir la bouche et les mimiques.
Il faut remettre l’intérêt supérieur de l’enfant au centre des préoccupations des adultes pour leur permettre de grandir dans un contexte respectueux de leurs besoins.
En Allemagne, il a été décidé que les restrictions apportées aux droits fondamentaux des enfants sont disproportionnées par rapport au faible bénéfice car de nombreux effets secondaires sont suspectés sur le bien-être physique, psychique et social des enfants.
Quelles conséquences sur la société elle-même ?
Quelle société préparons-nous en instillant à tous les enfants de France, dès leur plus jeune âge, qu’ils vivent dans une société dangereuse, où le risque de maladie les menace en permanence, en leur apprenant qu’ils sont des dangers les uns pour les autres et qu’ils doivent se protéger et se méfier de leurs camarades ?
Qu’ils doivent même protéger les adultes ; on leur fait porter à 6 ans des responsabilités qui ne sont pas les leurs ; c’est aux adultes de protéger les enfants et non l’inverse.
Le port du masque est un acte médical et il est de notre devoir de s’assurer de celui-ci ne nuit pas à la santé. Or aucune étude ne peut démontrer l’innocuité ni l’efficacité pour réduire la propagation du virus.
N’oublions pas non plus les autres virus, particulièrement virulents cette année chez les enfants et qui inquiètent les pédiatres et emplissent les services de pédiatrie déjà en manque de personnel : rhinites, gastro entérites, bronchiolites ; en effet, les enfants n’ont pas eu à se battre contre ces virus l’an dernier et n’ont pas développé d’anticorps.
C’est ce qu’on appelle la dette immunitaire : L’application aussi large et prolongée des gestes barrière pourrait avoir des conséquences sur cet entrainement de l’immunité et pénaliser les défenses : il est légitime de se poser la question.
Sans compter le coût financier porté entièrement par les familles qui doivent mettre 3 masques par jour dans le sac à goûter ; or, il ne s’agit pas d’une fourniture scolaire comme les autres mais un dispositif de santé publique et l’Etat devrait en porter sa part.
A debout la France, avec Nicolas Dupont-Aignan, nous pensons que le gouvernement se trompe encore une fois de cible ; que le port du masque à l’école ne présente pas de balance bénéfices / risques positive.
Nous demandons une étude sérieuse sur cette balance.
Nous préconisons l’installation de purificateurs d’air dans les écoles depuis des mois, ce qui n’est toujours pas fait. (En plus de l’aération régulière).
Respirer librement semblait incontournable pour vivre, il semblerait que ce soit devenu accessoire pour le gouvernement et pour nos enfants.
Nous pensons que le sport à l’école est fondamental et ne doit pas se faire avec un masque ; l’air extérieur étant dénué de danger.
Préservons le développement physique, mental et psychologique de nos enfants car le visage c’est l’identité et nous refusons cette déshumanisation.
Les enfants sont notre priorité car ils sont l’avenir de notre Nation ; nous nous devons de les protéger et de leur permettre un développement global qui préserve leur santé.
Véronique Rogez
Déléguée Nationale à la Santé
Cécile Bayle de Jessé
Vice-présidente – Déléguée nationale à l’épanouissement familial