Après l’Arabie Saoudite en 2017, c’est au tour, notamment, de l’Iran et du Pakistan d’être élus à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW)[1] pour un mandat de quatre ans.
Cette élection demeure tout à fait incroyable et surréaliste, suscitant la stupeur et les plus vives réactions parmi les militants des droits de l’homme.
Comment ces régimes musulmans qui pratiquent à la lettre la loi islamique[2] et qui sont connus pour leur oppression, leur discrimination et leur persécution envers les femmes et les filles :
– considérées comme des citoyennes de deuxième classe,
– soumises à des mariages forcés et précoces,
– contraintes au viol conjugal et aux violences domestiques,
– emprisonnées pour ne pas porter le hijab obligatoire,
– et privées des simples libertés élémentaires…..,
………………peuvent-ils avoir été élus au sein de la plus haute instance de l’ONU pour les droits des femmes ?
C’est un signal fort pour certains régimes islamistes sur le plan international, car il cautionne, de facto, que l’application stricte de la charia n’est pas véritablement un handicap aux droits des femmes.
Il convient de noter, d’ailleurs, que 4 des 15 membres des « démocraties occidentales » ont voté pour cette intégration. Ce groupe comprend notamment : la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Canada et le Royaume Uni…..Il serait intéressant, parmi ceux-ci, de savoir quels sont ceux qui ont soutenu cette candidature !
Debout la France condamne avec la plus grande vigueur et fermeté ces nominations et restera particulièrement vigilant aux travaux pluriannuels de la Commission et de l’implication au profit des femmes des États nouvellement élus au sein de cette instance.
Maguy GIRERD
Secrétaire départementale DLF RHONE
Déléguée nationale aux DROITS DES FEMMES et à la LAICITE
[1] Organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes
[2] Loi islamique ou charia est le code de conduite islamique qui régit les aspects publics et privés de la vie quotidienne du musulman. Rappelons que 57% des jeunes musulmans en France considèrent la charia comme plus importante que la loi républicaine (sondage Ifop pour le Comité Laïcité République du 5 nov.2020)