“I had a dream”, disait le célèbre Martin Luther KING. Moi aussi, j’ai fait un rêve; celui que le Président de Debout La France avait gagné l’élection présidentielle de 2022.
J’ai fait un rêve; j’étais nommé Directeur de l’Administration pénitentiaire. J’ai fait un rêve qu’en cette qualité, nous avions réussi à redresser une situation catastrophique, que les surveillants avaient retrouvé l’autorité et la discipline qui leur incombent dans leurs fonctions, que les missions qui leur étaient confiées étaient à la hauteur de leurs espérances, que leur statut avait été revalorisé, qu’ils étaient, enfin, reconnus à leur juste valeur et qu’ils pouvaient faire respecter une discipline intransigeante, tout en faisant preuve d’humanité.
J’ai fait le rêve que la « voyoucratie » ne gérait plus le fonctionnement des lieux de détentions. J’ai fait un rêve d’une administration pénitentiaire, sans faille, moderne et équipée de moyen de haute technologie. C’est-à-dire, une administration réellement en mesure de faire travailler les détenus dans l’intérêt général de la société.
Mais, voilà, je me suis réveillé pour faire le constat dramatique que, malheureusement, mon rêve s’était envolé et qu’en fait, je devais faire face, de nos jours encore, à un véritable cauchemar.
Parler ou écrire sur le fonctionnement de l’administration pénitentiaire est toujours, aujourd’hui, peine perdue, puisque la situation est loin de s’améliorer. En fait, elle empire chaque jour depuis cinquante ans, agressions à Châteaudun, Bayonne, Ensisheim, Strasbourg, Épinal, Argentan, Rouen, Brest, Villeneuve-lès- Maguelone, Saint-Martin-de-Ré, Seysses, Villepinte, …. Et, la haute hiérarchie reste les bras ballants, inefficace, inactive, comme anesthésiée face à une telle situation catastrophique.
Ne serait-ce pas, d’ores et déjà, les prémices d’une mort annoncée du personnel de surveillance, fonctionnaire d’État, pour laisser la place à un corps de surveillants, sous gestion totalement abandonnée au privé ? À coup sûr, les conséquences en seront déplorables pour l’avenir de la population et, à n’en point douter, bénéfiques pour les détenus.
Or, après chaque élection présidentielle, le nouveau ministre de la Justice fraîchement nommé, n’a qu’une obsession : marquer son passage dans cette noble institution, en imposant sa vision, souvent utopique, du fonctionnement de ce qu’il pense comme idyllique pour nos établissements pénitentiaires. Et, le peu d’avancées réalistes obtenues par le personnel dans les années 90, après quarante ans de luttes acharnées, continue de se déliter de jour en jour.
Les seuls bénéficiaires de l’application de cette politique, dite européenne, sont les détenus, et cela au détriment du personnel. Pourtant, force est de constater que ce qui est imposé depuis Bruxelles, ne trouve pas sa légitimité, ni son efficacité à Paris, Brest, Lyon, Bordeaux ou Marseille !
Aujourd’hui, en termes de résultats, on ne peut que constater de plus en plus de libérations de détenus et parallèlement de moins en moins d’incarcérations pour remédier un soi-disant manque de places de prison. Alors, on accepte, résigné, la libération de détenus radicalisés, sans tenir compte de l’avis de spécialistes pourtant éclairés. On approuve qu’il y ait un accroissement significatif des agressions violentes envers le personnel, lors des détentions, mais aussi à l’extérieur des prisons. C’est le résultat de cette nouvelle délinquance française, et d’ailleurs tout autant étrangère, car issue trop souvent de situations irrégulières, qui ne respecte aucune loi ni aucune morale. Elle s’exprime, aujourd’hui aussi, par cette violence qui voit une augmentation croissante de la criminalité chez les mineurs, sans toutefois que cela se traduise dans les faits par l’adoption de peines planchers.
La population est de plus en plus en danger et il devient impossible d’assurer efficacement la sécurité des biens et des personnes.
Le personnel pénitentiaire est devenu la cible des terroristes, des voyous et………. du gouvernement.
Le quotidien carcéral repose sur l’adoption d’une politique de l’autruche largement entretenue à tous les niveaux de la hiérarchie. En d’autres termes, il faut surtout cacher la vérité et la réalité de la situation. Pour ne pas affoler l’opinion publique, il faut éviter de faire des vagues, camoufler à nos concitoyens la souffrance profonde et intense subie par les surveillants. Il faut dissimuler tout simplement le monde carcéral, comme s’il était détestable.
Alors, les personnels pénitentiaires ne savent plus à quel Saint se vouer. « Synthol » ne guérit plus leurs plaies physiques et encore moins leurs blessures psychologiques. Pourtant, les surveillants sont conscients de faire un métier noble. Ils ne comprennent plus, dans ces conditions, pourquoi ils sont devenus de la « chair à canon ».
Les syndicats qui les défendent sont, pour la plupart, absorbés par cette situation et trop assujettis à leur ministre de tutelle. Ceux qui se battent encore pour améliorer le quotidien sont de vrais « Don Quichotte » et eux aussi sont une cible privilégiée pour aboutir minutieusement au démantèlement de leur influence et de leur pouvoir.
Voilà la vraie réalité de la situation de nos prisons françaises, la vérité sur la manière dont est traité le personnel pénitentiaire qui représente, pourtant, la troisième force de sécurité du pays. Une administration à l’agonie, qui se retrouve dans une impasse, celle d’un couloir de la mort, annoncée par l’abandon progressif à une vision externalisée du rôle de l’État.
Heureusement, il existe encore un parti politique, Debout La France, qui croit qu’il est possible de reprendre le contrôle de notre administration pénitentiaire.
Notre mouvement, avec Nicolas DUPONT-AIGNAN, veut rétablir l’autorité, en s’appuyant sur un vrai programme présidentiel, de bon sens et pragmatique, où le délinquant sera justement puni à la hauteur du délit commis, et purgera la totalité de sa peine dans des établissements adaptés, et dans des conditions à la fois modernes et humaines.
Alors n’hésitez plus, rejoignez-nous et dénoncez la politique irréaliste que nous imposent les technocrates déconnectés de la vie réelle qui se cachent derrière les rideaux feutrés de la place Vendôme !
Jacques Struzynski
Délégué national adjoint à la pénitentiaire.