au bout de nos peines,
il y a la plus grande gloire du monde,
celle des hommes qui n’ont pas cédé.”
En 1999, pour défendre la souveraineté de notre pays, j’ai fondé avec une poignée de vrais gaullistes Debout la République qui pris ensuite le nom de Debout la France.
Nous voulions préserver le droit du peuple français à disposer de lui-même, détricoté par la signature de traités européens signés avec inconscience par les gouvernements successifs.
Au fil du temps, nous avons bâti un mouvement politique rassemblant des hommes et des femmes sincères, droits, courageux, toujours au service de cette « certaine idée de la France ».
Vous m’avez accompagné à deux reprises en 2012 et 2017 pour présenter aux Français un choix patriote et humaniste. 1 700 000 d’entre eux m’ont fait confiance, déjouant les sondages qui annonçaient un score de 0,5% des voix.
Grâce aux efforts et au dévouement de nos militants dans tout le pays, peu à peu, à force de persévérance, Debout la France s’est imposé dans le paysage politique comme le rassemblement de l’intégrité et du bon sens.
Jamais en cette fin d’année 2020 les sondages, qui nous sont pourtant souvent hostiles, ne nous ont été aussi favorables. Je recueille par exemple 34% d’opinions favorables au même niveau que des personnalités politiques qui disposent de cent fois plus de temps d’antenne dans les médias que moi. Déjà aujourd’hui, ces mêmes sondages m’accordent entre 6 et 8% d’intentions de vote pour la présidentielle de 2022.
Mais surtout, au-delà des chiffres, toutes les enquêtes d’opinion révèlent que nos concitoyens considèrent notre mouvement (et c’est cela le plus important pour l’avenir) comme différent des autres par son honnêteté et la force de ses valeurs.
Notre Conseil National (Parlement du parti) s’est réuni à plusieurs reprises (7 juillet, 25 septembre, 7 novembre) pour décider d’un cap politique clair. Celui d’offrir une véritable alternative aux Français, dont aujourd’hui 80% rejettent le duel Macron/Le Pen qui ferait réélire le Président sortant.
Depuis, notre combat avance bien. Nous enregistrons beaucoup de nouvelles adhésions (un Député, un Conseiller Régional…). L’organisation du parti s’améliore sous la direction d’un Secrétaire Général très actif, Pierre-Jean Robinot.
Nous sommes le premier mouvement de France sur les réseaux sociaux et ma page Facebook est suivie chaque mois par plus de 10 millions de Français.
Et c’est à ce moment-là que quelques cadres ont décidé, relayés par certains journaux, inquiets de ma progression politique, de semer le poison de la division dans notre mouvement en annonçant leur soutien à Marine le Pen pour 2022.
Chacun est libre de ses choix, mais j’avoue ne pas comprendre l’intérêt, au moment où les Français se tournent vers nous, de rejoindre une candidate qui est le meilleur atout d’Emmanuel Macron.
Comme je l’ai expliqué dans mon discours de candidature du 26 septembre dernier au Cirque d’Hiver, les Français veulent tourner la page d’un quinquennat catastrophique et ont très bien compris que seule une politique nouvelle pouvait convaincre les Français de congédier Emmanuel Macron. Si ce dernier fait tout avec le relais des médias pour maintenir Marine le Pen à flot, ce n’est bien sûr pas par hasard, tous les Français se souviennent du débat du second tour.
Voilà pourquoi, se jeter aujourd’hui dans les bras de la candidate du Rassemblement National, constitue une faute politique.
Je suis d’autant plus libre de le dire que pour faire barrage à Emmanuel Macron en 2017, je suis le seul candidat du 1er tour qui a osé faire l’union au second. Personne ne peut donc me faire le reproche de la division.
D’ailleurs au sein même du Rassemblement National, beaucoup pensent comme nous. Marion Maréchal s’est mise en retrait. Florian Philippot est parti et tout récemment Jean Messiha a claqué la porte.
Voilà pourquoi le départ orchestré et exagéré de quelques membres de notre mouvement ne m’impressionne pas, mais tout au contraire renforce ma combativité. Comme le disait le Général de Gaulle, « les petites soupes politiciennes sur les petits feux » ne m’intéressent pas. Je ne dévierai pas du cap que nous avons fixé démocratiquement ensemble : offrir aux Français, dans seulement seize mois, le beau projet de redressement national qu’ils attendent depuis si longtemps.
Au moment où nos concitoyens souffrent comme jamais, il est vital de leur montrer que la politique peut être noble. Alors oui, je n’ai rien à vous offrir, chers adhérents, ni prébendes, ni postes électifs, ni décorations ! Je ne peux que vous demander des efforts, du courage et beaucoup de travail pour convaincre les Français de nous faire confiance pour sauver la France.
Certains dans la presse évoquent notre isolement ! Autant vous le dire franchement, je ne me sens pas isolé quand je reçois vos nombreux messages d’encouragement et quand je sais que déjà entre 2 et 3 millions de nos concitoyens annoncent vouloir voter pour nos valeurs et notre projet.
Plus que jamais, je vous demande, en cette fin d’année terrible pour la France, de prendre de la hauteur et de dire aux Français qu’il y a un chemin d’espérance pour notre pays. Nous devons faire bloc pour triompher des forces subalternes qui veulent nous abattre, tant elles savent que nous sommes le dernier espoir de renaissance de la France.
Nous le devons en mémoire du sacrifice de nos aînés sur les champs de bataille.
Nous le devons pour l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.
Je compte sur vous pour m’aider à gagner et faire gagner la France !
Député de l’Essonne
Président de Debout La France
Candidat à l’élection présidentielle