C’est désormais signé. Le PSE aboutit à la suppression de 980 emplois chez Nokia France dont 240 sur le site de Lannion. C’est une catastrophe pour notre région et notre pays : une catastrophe pourtant prévisible.
Debout la France a dénoncé dès 2015 le rachat de l’entreprise française Alcatel-Lucent par le finlandais Nokia, une multinationale en difficulté. Le ministre de l’économie de l’époque, Emmanuel Macron, se réjouissait de la naissance d’un champion européen et des promesses du PDG d’alors, Rajeev Suri, qui déclarait vouloir faire de la France le centre des services R et D du groupe. Il était aisé de reconnaître le jeu habituel de l’administration Hollande – toujours pratiqué par son successeur- qui maquillait en grande réussite la cession d’une entreprise française à un concurrent étranger arguant des concessions prétendument obtenues de l’acquéreur. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Nous savons ce qu’il en a été. Près de 1000 emplois perdus et, selon un rapport rendu par le syndex, 273 millions de CIR (crédit impôt recherche) et 39 millions d’impôts sur les bénéfices concédés à une entreprise qui n’a sans doute jamais eu en tête de tenir ses promesses comme l’ont montré les syndicats. Le pays a été trompé et les employés de Nokia France trahis. Nous prenons acte du fait que l’entreprise ait promis en octobre dernier la création d’un centre de cybersécurité à Lannion mais l’attitude qui a été la sienne depuis 2015 incite à rester méfiant.
Depuis l’annonce du PSE, le président du conseil régional, Loïg Chesnais-Girard a eu beau jeu de crier au scandale en appelant l’Etat à l’action. Il faut cependant se rappeler que sa majorité est composée de membres du PS et de LREM soit de femmes et d’hommes qui ont accepté la cession des fleurons industriels français (qui a oublié Alstom ?). Ces femmes et ces hommes qui sont dans les allées du pouvoir depuis des décennies n’ont mis en place aucun outil, aucune réglementation capable de réorienter nos politiques afin de protéger nos fleurons industriels français.
Bretons, Français, vous ne devez plus vous laisser faire !
Autour de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France souhaite bâtir une politique de développement des entreprises françaises visant à assurer l’essor des activités industrielles et stratégiques dans notre pays et créer de l’emploi. Nous proposons une nouvelle politique d’investissement, une réforme de la fiscalité et un mode de fonctionnement de la commande publique qui permettront de favoriser l’activité en France.
Nous devons tous nous réunir autour du programme présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan.
David Cabas tête de liste de Debout la France aux Régionales et secrétaire départemental du parti pour le Morbihan
Régis Le Gall secrétaire départemental du Finistère, Marie Thérèse Lefeuvre, secrétaire départemental des Côtés d’Armor, Jean-Pierre Charrier secrétaire Départemental d’Ille-et-Vilaine