500 enfants innocents décèdent chaque année d’un cancer, soit l’équivalent de 20 classes d’écoles, tandis que 2500 sont diagnostiqués.
Cette tragédie est hélas trop ignorée par les pouvoirs publics qui ne consacrent pas assez de moyens à la recherche contre les cancers pédiatriques, tant pour le traitement. Quant à la prévention, elle est insuffisante.
Debout la France demande qu’une loi de programmation garantisse un financement d’Etat dédié à la recherche fondamentale sur les cancers pédiatriques pour que ce combat devienne un enjeu national comme l’a été à juste titre, l’engagement du Téléthon pour certaines maladies génétiques. La recherche de financements absorbe inutilement en paperasse et stress jusqu’à 50% du temps précieux des chercheurs qui doivent pouvoir se consacrer pleinement à leur mission prioritaire.
Il est pour cela urgent de comprendre les mécanismes moléculaires à l’origine de la survenue des cancers pédiatriques, afin de développer de nouvelles thérapies plus efficaces, ciblées et adaptées à l’âge et aux caractéristiques des enfants.
Nous devons soigner les jeunes patients tout en préservant au maximum leur qualité de vie leur enfance malgré la tragédie qu’ils vivent.
Faire de la France un modèle à l’échelle européenne permettant aux scientifiques de disposer des moyens nécessaires pour mettre en place un projet ambitieux et fédérateur : offrir un réel avenir à tous les enfants atteints d’un cancer. C’est là un beau défi pour une Europe des projets que nous appelons de nos vœux.
Se fédérer pour se faire entendre, c’est le principe de Grandir sans Cancer qui rassemble plusieurs dizaines d’associations, de chercheurs, de professionnels de santé et de familles, et cela commence à porter ses fruits, même si le chemin est encore long. Nous devons les soutenir.
Cette manifestation créée en 2012 aux Etats-Unis est encore très peu connue ; très peu de médias en parlent ; les actions de leur programme « Septembre en Or » veulent réveiller les consciences et faire bouger les choses.
Les médecins et tous les professionnels de santé qui les entourent sont très investis. Ils font ce qu’ils peuvent avec peu de moyens. Nous saluons ici leur professionnalisme, leur humanité et leur dévouement.
Beaucoup de progrès ont été réalisés dans la prise en charge de la douleur, l’accompagnement psychologique de l’enfant et de sa famille mais il y a encore beaucoup à faire dans les traitements.
Debout la France s’associe au combat de Laurent Lalo directement touché, et le remercie pour sa participation et son engagement à cette cause. Il nous permet d’ouvrir les yeux sur ce sujet très douloureux, et de constater que trop peu de moyens sont mis à la disposition de la recherche.
Debout la France salue le courage de ces enfants et de leurs familles qui nous envoient un magnifique témoignage d’espérance et de force. Nous remercions les professionnels de santé qui sont toujours du côté des patients, pour apporter aux enfants l’espérance qu’ils méritent face à l’injustice.
Véronique Rogez
Déléguée à la santé