La France a connu un été 2020 meurtrier. Marqué par des crimes épouvantables comme le tabassage du chauffeur de bus de Bayonne ou la tragédie d’Axelle, trainée par des barbares sur des centaines de mètres. Au delà de ces cas symboliques, les vacances des Français, déjà si éprouvés par les contraintes liées au Covid, ont été trop souvent pourries par des bandes de racailles qui ont multiplié les intimidations, les vols et les agressions, suscitant parfois la légitime réaction des habitants et vacanciers comme à Palavas.
Il ne s’agit pas d’une addition de faits divers mais d’un profond phénomène de société. Une partie de la jeunesse d’origine immigrée refuse de s’assimiler et choisit délibérément l’affrontement par rejet d’une société dont elle profite autant qu’elle la hait. Il n’y aucune explication sociale à cet ensauvagement. Cette volonté d’humilier, d’abaisser et de mutiler procède d’une haine absolue pour tout ce que nous représentons.
Cinq ans près l’attentat islamiste contre Charlie-Hebdo, la fracture entre les Français et une partie de la population d’origine étrangère s’est aggravée. Si 5% des Français musulmans ne condamnent pas la tuerie, ils sont 21 % parmi les moins de 25 ans et un tiers chez les 15-17 ans. Quant aux valeurs de la République, 40 % des musulmans placent leurs convictions religieuses au-dessus de nos lois. Pour les moins de 25 ans, c’est 70 % !
Ces chiffres sont alarmants. Ils signifient que la nouvelle génération d’origine immigrée est moins prête à s’assimiler que ses ainés. C’est la faillite absolue des politiques qui se sont partagés le pouvoir depuis 45 ans. C’est la honte de ces élites qui se sont acharnées à déconstruire la France, jusqu’à en donner une image à laquelle un étranger n’a guère envie de s’identifier.
La gravité de la situation impose des mesures urgentes et déterminées que Nicolas Dupont-Aignan a exprimées: moratoire sur l’immigration, suppression du droit du sol, expulsion des délinquants étrangers, fermeture des mosquées salafistes et lutte contre toute forme de sédition.
Au delà de ces mesures urgentes et indispensables, la France doit se doter des dirigeants capables de défendre une vraie identité et des valeurs, un idéal permettant d’imposer un contrat républicain qui, en contrepartie de notre générosité, implique une adhésion à nos valeurs et à notre mode de vie.
Nadejda Silanina
Déléguée nationale à l’assimilation républicaine