Le confinement des détenus dans les prisons françaises c est passé dans des conditions assez calmes après les tumultes intolérables des débuts de l’épidémie. Hélas, cette « paix sociale » a été permise par la libération ahurissante de plus de 13 000 condamnés mais aussi une facture lourde de conséquences pour le contribuable.
Le dé-confinement, a donné des ailes à la population pénale et la « voyoucratie », qui se sentent protégées par les ministres de la Justice et de l’Intérieur. Les agressions et intrusions de produits illicites ont explosé dans l’indifférence des autorités.
Ce déchaînement sur le personnel pénitentiaire est la résultante d’une politique pénitentiaire laxiste menée par les divers gouvernements qui se sont succédés et que les actuels dirigeants ont aggravée. Tous ces débordements dont Debout La France vous fait part d’un échantillon, restent impunis :
– 18 juin, agressions à la maison d’arrêt de Strasbourg,
– 22 juin, tentative d’évasion avec violence à Villenauxe La Grande,
– 23 juin, agressions au centre de détention d’Argentan,
– 23 juin, agressions à la prison de Toulouse Seysses et prise de téléphone,
– 24 juin, des drones survolent la maison d’arrêt de Brest et lâchent des produits illicites,
– 29 juin, agressions à la maison d’arrêt de Strasbourg,
– 30 juin, embuscade organisée par des détenus en pleine nuit pour agresser les surveillants,
– 1 juillet, un détenu met le feu dans sa cellule,
– 2 juillet, intimidation, menaces et insultes à la maison d’arrêt de Villepinte,
– 6 juillet, attaque à l’arme blanche sur un surveillant à Marseille,
– 6 juillet, agression à la prison de Toulouse Seysses avec des produits,
Enfin, dans la nuit du 6 au 7 juillet, attaque de la prison à l’arme lourde ( Kalachnikov ), tous les véhicules du personnel criblés.
Ce ne sont hélas que quelques exemples du quotidien des surveillantes et surveillants pénitentiaires, qui chaque jour doivent affronter et gérer avec professionnalisme ces situations, et les nuitées des honnêtes citoyens. C’est le résultat de la politique de Madame Nicole Belloubet en libérant 13 000 détenus qui sont allés renforcer les effectifs des banlieues et en gratifiant financièrement ceux qui ne pouvaient pas accéder à la libération.
La passation de pouvoir de Madame Belloubet à Monsieur Dupond-Moretti, celui qui ne voulait pas être Garde des Sceaux car il n’en n’avait pas les compétences, annonce des jours sombres. Les dés sont jetés et la couleur est annoncée suite à sa déclaration lors de la visite d’un établissement pénitentiaire: « Contrairement à ce que les gens pensent, la prison est loin d’être un hôtel 4 étoiles ! »
Seul Debout La France avec son programme peut rétablir l’ordre et la discipline dans les prisons, rétablir les peines planchers, construire des établissements modernes -plan 20 000-, adaptés à une cette nouvelle délinquance sans foi ni loi et condamner sévèrement tous les individus qui ne respectent pas les fonctions régaliennes.
Jacques Struzynski
Délégué national adjoint à la pénitentiaire