Depuis des décennies, la politique carcérale évolue pour se mettre au diapason avec le code de procédure pénal européen. Un code qui considère surtout que l’incarcération ne doit être que la privation de liberté. Je vous laisse méditer dessus.
Depuis quelques années sous prétexte de désencombrer les prisons, le ministère de l’injustice a mis en place un nouveau service, le PSE (placement sur surveillance électronique). Il existe ainsi un PSE dans chacune des dix régions pénitentiaires françaises.
Le gouvernement MACRON, sous son impulsion, n’a qu’un seul objectif incarcérer de moins en moins en privilégiant le TIG (travail d’intérêt général) et la mise sous bracelet électronique. Il existe deux sortes de bracelets, le normal qui sert à contrôler la personne lorsqu’il rentre de son travail afin qu’il ne dépasse pas certaines zones et l’autre qui est un traçage GPS afin de savoir ou se trouve la personne. Le bracelet peut être une solution pour une certaine délinquance qui ne présente aucun risque pour les biens et les personnes, mais certainement pas pour des voyous sans foi ni loi, irrespectueux de toutes autorités, et encore moins pour des terroristes qui ont combattu la France en assassinant et décapitant des personnes innocentes.
Dans la réalité des faits, cela ne se passe pas comme ose l’avouer et le prétendre le ministère de la justice. Les surveillantes et surveillants en poste au PSE, sont confrontés à d’énormes problèmes de fonctionnement et de gestion la nuit mais surtout le week-end. Deux cas se présentent, l’individu dépasse les zones autorisées après le travail ou bien le bracelet est découpé et arraché. Dans les deux cas une alarme est déclenchée au PSE, qui averti l’établissement pénitentiaire dont dépend la personne, qui elle-même faute de moyens averti les services de police. Un avis de recherche est alors lancé afin de récupérer l’individu et de le placer sous écrou. Cet avis de recherche peut prendre plusieurs heures voire plusieurs jours, ce qui veut dire qu’une personne bien organisée peut disparaître sans être retrouvée afin d’organiser un braquage ou pire encore un autre attentat.
A Debout La France, compte tenu des ces éléments, nous estimons que les bracelets électroniques ne peuvent être utilisés que pour des personnes ne présentant pas de risques de violence, ce qui écarte évidemment les terroristes et les criminels en général.
Naturellement, toute personne ayant bénéficié d’un bracelet et qui dépassent les zones autorisées doit être réincarcéré.
En ce qui concerne les terroristes et les islamistes, ils devraient être incarcérés dans un établissement spécialisé construit aux Kerguelen d’où toute possibilité d’intrusions et d’évasions est impossible. Leur incarcération à perpétuité réelle doit enfin être établie.
Jacques Struzynski
Délégué National Adjoint à la pénitentiaire
Délégué National Adjoint à la pénitentiaire