Savez-vous qui est la personne la mieux informée de France en matière de sécurité ?
C’est le chef de l’Etat. Or, si vous avez bien écouté la dernière allocution du président de la République, il n’a pas pu vous échapper qu’il a insisté sur le « combat des séparatistes ». Et il faisait clairement allusion aux zones de « non-France » qui se sont multipliées au cours de la dernière décennie.
Cette volonté de sécession est fondée sur le contrôle de territoires par des minorités actives qui fondent leur terreur sur un repli d’abord communautariste puis désormais, raciste et/ou islamiste.
Cette partition de notre pays est intolérable et a pour principale cause l’insigne faiblesse de l’Etat, paralysé par des politiciens coupables et une justice laxiste.
Ces zones de non France refusent de se soumettre à nos lois et à nos valeurs, tout en continuant à être largement subventionnées par la solidarité nationale.
Nous en sommes là. Voilà où nous mène le laxisme judiciaire et l’irrespect généralisé envers les forces de l’ordre : policiers, gendarmes, douaniers et surveillants pénitentiaires. On a corseté leur liberté d’action, on les a méprisés, conspués, abandonnés, étranglés. Et voilà le résultat : des bandes de sauvages mènent des expéditions punitives aux yeux de tous les Français sans aucune réaction de Christophe Castaner à la hauteur de cet affront à notre pays !
La ministre de la Justice (ou de l’injustice ?) en quête d’une hypothétique paix sociale, libère en masse des détenus, les policiers ne peuvent plus interpeller les individus violents, drogués ou enragés. Les douaniers ont été supprimés aux frontières et n’importe qui peut rentrer n’importe quand en France, même des bandes de Tchéchènes qui détournent le droit d’asile ! Ces « réfugiés » viennent en découdre avec des bandes d’origine étrangère dans des villes moyennes et naguère paisibles comme Dijon !
Les surveillants pénitentiaires, quant à eux, sont soumis à la loi tyrannique des caïds et des suppôts de l’Islam politique qui font la loi dans les prisons. Sous le prétexte fallacieux d’une « surpopulation carcérale » que les gouvernements ont eux-mêmes provoqué faute de construire les prisons promises et nécessaires, les juges incarcèrent de moins en moins les criminels et les trafiquants, y compris ceux qui sont condamnés à des peines de deux ou trois ans de prison ferme. Dehors, ouste, fiesta générale ! Et les centaines d’agressions dont sont victimes quotidiennement les surveillants sont passées sous silence par des médias.
Le gouvernement actuel, et ceux qui l’ont précédé, appliquent la règle des Siciliens inspirée par la mafia : je ne vois rien, je n’entends rien, je ne dis rien. Les policiers et les surveillants sont outrés, scandalisés par ce mépris ouvert et délibéré. Parce que c’est un dédain politique : on préfère les voyous, de prétendues « victimes de la société », aux forces du maintien de l’ordre républicain. Cette inversion radicale des valeurs républicaines arrive à son terme aujourd’hui : celui de la sécession ouverte et du séparatisme.
Le président de la République a beau affirmer son soutien aux forces de l’ordre, il fait exactement l’inverse. Il ne suffit pas de dire que la police mérite le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la nation, il faut le prouver par des gestes concrets et une reconnaissance non feinte. Lui, il badine à la télé et étrangle la police. Aujourd’hui, les honnêtes gens sont pris en otage par une voyoucratie assurée de son impunité. Résultat, les quartiers séparatistes sont devenus de véritables poudrières où drogues, armes, faux papiers, circulent au vu et au su de tous.
Le pouvoir régalien s’effondre par pans entiers en France où l’on craint une implosion farouchement anti-française. Cette perspective terrifiante est à nos portes. Le pouvoir le sait mais fait comme si de rien n’était.
A Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan a maintes fois alerté l’opinion sur l’impérative nécessité d’un retour à l’autorité républicaine et au maintien de l’ordre dans tout le pays, y compris dans les zones de non-droit. Le programme de Nicolas Dupont-Aignan est clair, précis et foncièrement républicain. Il faut l’appliquer sans tarder dans notre beau pays..
Les étrangers en situation irrégulière seront expulsés, les peines de prison seront vraiment purgées, les délinquants, quels qu’ils soient, seront poursuivis et mis hors d’état de nuire et les postes de douanes dument rétablis aux frontières. Et savez-vous quels sont les Français qui, les premiers, applaudiront des deux mains cette politique résolument sécuritaire et juste ? Ce sont les habitants des quartiers populaires qui travaillent souvent durement, et n’en peuvent plus de ce laisser-aller et de ce laxisme généralisé qui se traduit souvent par un injuste amalgame.
Jacques Struzynski
Délégué National Adjoint aux questions pénitentiaires