Que se passe-t-il donc dans notre pays pour que les médecins libéraux ne puissent plus prescrire de chloroquine, et passent pour des charlatans quand ils sont homéopathes ? Quels lobbies pharmaceutiques sont derrière ces interdictions et ces dérisions envers des traitements qui sont peu coûteux et ont fait leurs preuves ? Pourquoi dans ces deux cas, quelques contestataires inconnus peuvent faire pencher la balance aussi vite ?
Il ne s’agit pas d’être à nouveau divisés en deux camps : les pro et les anti Raoult qui perdent leur temps dans ces querelles stériles ; il s’agit de comprendre qu’on essaie de combattre une maladie mal connue et potentiellement mortelle avec ce que nous avons comme thérapeutique sous la main.
Le Président Macron a bien insisté sur le fait que nous sommes en guerre ; tout en nous envoyant au front sans masques, sans tests et sans matériel de protection, il nous empêche maintenant de prescrire le traitement qui, peu onéreux et peu dangereux, s’est montré fort utile dans notre expérience de médecin généraliste et dans bien des pays.
Seulement voilà, une fois de plus, la médecine générale, sur le terrain , celle qui a été en première ligne et qui a vu les 85 % de personnes atteintes de façon relativement bénigne, sans avoir besoin d’être hospitalisées, a été complètement oubliée ! Pire, les études sur l’efficacité de la chloroquine ont été faites sur des malades hospitalisés, donc des cas graves sur lesquels on sait bien que cette molécule ne pouvait pas agir ! On l’a accusée entre autre d’entrainer des troubles du rythme cardiaque, alors qu’il s’agit d’un effet du virus lui-même. Le débat est devenu passionnel et encore une fois, la santé des patients est passée au second plan, comme pour le déremboursement de l’homéopathie !
Mais a-t-on interrogé les médecins libéraux sur les cas qu’ils ont eus à gérer ? A aucun moment on nous a demandé ce qui se passait dans nos cabinets, les différentes symptomatologies rencontrées et les traitements essayés ! nous-mêmes, quand nous avons été malades, personne ne s’est soucié de nous ! mais tous les médecins voulaient se soigner à la chloroquine qu’ils ont eu beaucoup de mal à se procurer ! il aurait été tellement intéressant en Mars Avril pour l’Etat de savoir ce que nous voyions dans nos cabinets et de faire le traçage à ce moment-là et non maintenant moyennant 2 ou 4 euros supplémentaires !
Combien de médecins libéraux ont été exclus de la gestion de crise, malgré leurs demandes, tant du côté de l’hôpital, que du côté des collectivités locales qui ont voulu tout gérer sans nous, les premiers intéressés ! se moquant même publiquement de médecins porteurs de masque en Mars !
Les homéopathes savent bien, et ils ont raison, qu’on ne soigne pas des symptômes mais un malade, et là, dans le cas du Covid 19, c’est tellement vrai, vu le polymorphisme des dégâts causés par ce virus … Pourquoi alors il n’y aurait qu’un seul traitement valable ?
Les homéopathes savent bien que, selon le terrain et le mode réactionnel du patient, tel malade va « flamber » sur le plan pulmonaire et tel autre réagir autrement… Comment expliquer que dans un couple touché, un soit asymptomatique et l’autre se retrouve intubé en réanimation ?
Les homéopathes savent bien qu’on ne soigne pas le Covid 19 par homéopathie mais qu’on peut très bien essayer de prévenir les complications et en atténuer les symptômes.
Les homéopathes ont travaillé sur la physiopathologie de ce virus et sur ses cibles ; ils n’oublient pas non plus que, même sortis de l’hôpital, il y aura les conséquences à gérer car les patients ne seront pas forcément guéris : de graves séquelles pulmonaires et neurologiques en particulier seront à prendre en charge mais aussi rénales et cardiaques ; ils sont à même aussi de prendre en charge les conséquences psychologiques du confinement.
A Debout la France, nous ne voulons pas que les médecins qui connaissent leurs patients soient empêchés de prescrire un médicament qui par ailleurs était encore en vente libre en janvier 2020, et qui existe depuis des décennies. C’est quand même une première que d’interdire sans preuve véritable une prescription d’un médecin avec une interdiction de délivrance par le pharmacien !
Avec Nicolas Dupont-Aignan, nous défendons donc la liberté de prescrire des médecins d’autant plus que les médecins connaissent leurs patients et savent exactement quand l’aggravation va se produire et essaient de l’éviter. C’est la Médecine observationnelle.
A Debout la France, nous savons qu’il est nécessaire de revoir l’organisation et la communication entre l’hôpital et la ville ou la campagne ; il n’est plus supportable que chacun travaille exclu des autres quand il s’agit de la santé de nos concitoyens et de lutter contre cet ennemi invisible.
Il est évident que si les médecins généralistes avaient été mis dans le circuit dès le mois de mars, eux qui étaient déjà confrontés au virus, on aurait mieux compris le mode de fonctionnement de ce virus et sans doute anticipé cette catastrophe sanitaire … Seul Nicolas Dupont- Aignan a alerté dès fin Janvier et a soutenu les médecins généralistes et les soignants en général en allant sur le terrain dès début Mars.
A l’heure où cette tragédie semble s’éloigner, il est temps de mettre en œuvre une vraie politique de la santé en ressuscitant l’hôpital exsangue par une politique courageuse, et en s’attaquant aux facteurs de risque que sont l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, sans perdre de temps dans des querelles stériles.
Nous savons que les prochains défis seront la lutte contre ces maladies chroniques qui augmentent dangereusement dans nos sociétés et ne sont pas rentables et la dépendance liée à l’allongement de l’espérance de vie.
Il faut aussi accumuler des connaissances, aider nos chercheurs et non les fustiger, car malheureusement ils quittent notre pays vers d’autres cieux plus reconnaissants comme c’est le cas actuellement.
« Mon premier souci sera de rétablir, de préserver, ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments physiques et mentaux, individuels et sociaux » Serment d’Hippocrate… qui avait déjà bien compris la prévention et la globalité de la santé !