C’est celle dont on parle le moins, celle qui fait honte, peut être le faux calme avant la tempête. Pourtant depuis plus d’un mois ils sont la présents, confinés dans un autre confinement. Les surveillantes et surveillants pénitentiaires subissent de plein fouet, la fleur au fusil mais sans fusil, les mesures mises en place pour lutter contre le COVID 10, avec peu de moyens pour se protéger et pour appréhender les problèmes au quotidien.
Nicolas Dupont-Aignan félicite le personnel pénitentiaire tous corps confondus qui fait preuve d’un très grand professionnalisme et qui accomplit leur mission brillamment face à une crise inédite, catastrophique et chaotique, s’adaptant au jour le jour avec les moyens du bord.
Sans parloir familles pour les détenus depuis un mois, la « voyoucratie » s’acclimate à la situation en projetant des colis contenant des produits illicites de l’extérieur des prisons à l’intérieur comme à Perpignan, Tours, Chateaudun, Le Havre etc. L’usage de drones est même de plus en plus utilisé dans certains endroits ; les concurrents directs de certaines sociétés de livraison !
La pression monte dans les établissements pénitentiaires, mais pour une certaine paix sociale et surtout pour ne pas faire de vagues, les médias ont perdu leur langue même muselée.
Début de mutinerie à la maison d’arrêt du Havre, des agressions dans d’autres détentions, des jets d’urine ou de javel sur les surveillants…
Pour Debout La France cette situation est scandaleuse et il est primordial, afin d’éviter l’irréparable et de voir les prisons de l’hexagone flamber, réduire dans un premier temps le nombre de détenus dans les cours de promenades. Cette mesure permettra aussi aux personnels d’intervenir plus rapidement sans être bloqué par les détenus, pour récupérer les colis illégaux. Et dans un deuxième temps renforcer les rondes de police aux alentours des prisons pour réduire les projections.
Nicolas Dupont-Aignan exige une fois de plus du gouvernement des mesures strictes pour rétablir l’ordre et la discipline dans nos prisons françaises.
Jacques Struzynski
Délégué national à la pénitentiaire