Les résultats de l’enquête PISA 2018 viennent d’être rendus publics ce matin.
Cette étude réalisée tous les trois ans par l’OCDE met l’accent en 2018 sur la compréhension de l’écrit, mais les compétences en mathématiques et en sciences ont aussi été testées.
Globalement; on observe depuis 2009 une stagnation des résultats de la France après une forte chute au début des années 2000.
Les tests portant sur des élèves de 15 ans, il est trop tôt pour observer un éventuel effet des dédoublements de classes, dans les établissements sensibles, notamment en CP.
Nous avions proposé dans notre projet présidentiel pour 2017 cette mesure que Monsieur Blanquer a mise en œuvre. Néanmoins, nous regrettons que le gouvernement n’ait pas décidé de recentrer les heures de cours des élèves sur les savoirs fondamentaux, une proposition que seul Debout la France a le courage de porter et qui porte ses fruits, notamment en Asie.
Par contre, l’OCDE relève que « En France, les élèves sont plus souvent préoccupés que dans la plupart des autres pays de l’OCDE par les problèmes de discipline qui perturbent l’enseignement. Ainsi, un élève sur deux a déclaré dans PISA qu’il y avait du bruit et du chahut dans la plupart ou la totalité des cours – à comparer avec un élève sur trois en moyenne dans les pays de l’OCDE ».
Il y a là manifestement un problème spécifique à la France. Malheureusement, l’indispensable restauration de l’autorité des professeurs et la politique de « tolérance zéro » face aux incivilités scolaires que nous préconisons n’ont toujours pas été mises en oeuvre.
Alors que l’éducation sera la base de la compétition économique mondiale et un pilier de notre démocratie, DLF présentera le moment venu une rénovation de nos propositions pour rétablir dans les établissements scolaires, à tous les âges de la scolarité, un climat propice au travail et un programme à même de placer l’enseignement français au plus haut des palmarès mondiaux.
Marc Chapuis
Délégué national à l’instruction publique