Mercredi, la Haute autorité de santé (HAS) a émis un avis provisoire défavorable au maintien du remboursement de l’homéopathie par la sécurité sociale. La HAS donnera son avis définitif en juin et Agnès Buzyn, la ministre de la santé, a déjà annoncé qu’elle s’alignerait sur la décision de la HAS.
Cette nouvelle montre le décalage qui peut exister entre les autorités et les praticiens qui dispensent quotidiennement les soins et voient ses effets très positifs. Quel est le message délivré derrière cette décision ? Que ces soins ne sont pas fiables ? C’est se moquer des millions de nos compatriotes qui se soignent grâce à l’homéopathie dont ils sont les premiers utilisateurs au monde. D’après un dernier sondage Ipsos, ce sont près de 75% d’entre eux qui souhaitent le maintien du remboursement. Le retirer serait une atteinte à la liberté de choix de soin dans notre pays. On compte également 5 000 médecins homéopathes en France : leur voix mérite d’être entendue.
Ces chiffres prouvent l’ancrage de l’homéopathie dans le quotidien de nos compatriotes. Elle constitue un complément efficace aux traitements médicamenteux classiques notamment en oncologie pour réduire les effets secondaires des traitements de chimio ou de radiothérapie mais aussi dans beaucoup d’autres domaines.
De plus, le déremboursement des soins homéopathiques reviendrait, une fois encore, à augmenter les dépenses des Français ! Nous savons tous qu’une partie conséquente de ceux qui en consomment disposent d’un faible pouvoir d’achat. Il existe un véritable risque de voir une part importante de Français s’orienter vers l’automédication ou pire vers le refus de se soigner avec les graves conséquences que l’on connait.
Quand nous constatons la clémence que peuvent avoir les pouvoirs publics à l’égard des accidents médicamenteux classiques, le déremboursement de ces soins apparaît comme insensé pour ceux qui désirent se soigner par voie homéopathique. Des études montrent que les patients sous homéopathie consomment moins d’antibiotiques et anti-inflammatoires que les autres patients sans pour autant être moins bien soignés ! Cette pratique n’est pas en opposition avec les médicaments « conventionnels » mais au contraire totalement complémentaire.
En attendant la décision en juin, le déremboursement est lancé et il y a bel et bien urgence à se mobiliser au plus vite pour défendre l’homéopathie.