Pourquoi votre engagement ?
Après mes études et un premier emploi au Japon, j’ai travaillé au sein du cabinet de Clara Gaymard, la Présidente de General Electric en France. J’étais naïf mais j’ai vraiment cru au début qu’on pouvait concilier l’intérêt d’entreprises étrangères avec celui de la France. Je suis vite redescendu de mon nuage ! Ces expériences m’ont confronté aux dures réalités de la mondialisation, bien loin du blabla de la propagande.
Malheureusement, dès la victoire de François Hollande, j’ai découvert que des contacts sérieux étaient pris par la direction d’Alstom pour vendre les activités énergétiques de notre fleuron national aux Américains. Une véritable machination se mettait en place, bénéficiant de soutiens financiers et politiques de haut-niveau.
J’ai immédiatement tenté de prévenir les autorités françaises et plusieurs élus. Seul Nicolas Dupont-Aignan a cru ce que je disais et m’a proposé de me battre à ses côtés. A ce titre, j’ai une vraie solidarité de parcours avec mon amie Stéphanie Gibaud.
Nos compatriotes ont bien compris que la mondialisation était désormais une véritable guerre économique. Alors que les Etats-Unis, la Chine, mais aussi des petits pays comme la Suisse et même Taïwan, protègent leurs intérêts à juste titre, les dirigeants français et européens sacrifient tout ce que nos parents et grands-parents ont construit.
Rien n’est perdu car les usines, les brevets, les savoir-faire sont toujours dans l’intelligence et les mains des Françaises et des Français. Nous avons tout simplement besoin de dirigeants courageux comme Nicolas Dupont-Aignan pour donner à notre pays les moyens d’être à nouveau lui-même.
Sans Alstom, vous ne seriez donc pas engagé ?
Je savais que je ferais de la politique, mais je ne pensais pas le faire sitôt. J’estimais que je devais d’abord avoir plus de vécu, plus d’expérience. La vie en a voulu autrement et m’a offert une formation accélérée. Néanmoins, j’ai naturellement milité contre la Constitution Européenne en 2005.
L’engagement est aussi venu au fil des mois puis des années avec les amies et compagnons de Debout la France. Je suis d’abord venu pour donner un coup de main. Puis le Président m’a confié le développement des fédérations. J’ai eu l’honneur de mener nos listes dans les Hauts de France aux Européennes de 2014 et aux régionales de 2015. C’est une vraie fierté de se battre aux côtés de cette véritable famille militante.
Quand le combat politique est trop âpre, je me souviens que je suis l’enfant d’une famille profondément gaulliste et enracinée, qui s’est battue dans la Résistance. Quand je pense aux sacrifices et aux risques qu’ils ont pris pour notre liberté, cela donne du courage pour se battre face aux incapables qui nous mènent dans le mur.
Défendez-vous un « lobby LGBT » comme l’affirment plusieurs groupuscules d’extrême droite sur internet ?
Franchement, je suis content de pouvoir répondre à cette question car c’est complètement grotesque.
Contrairement à d’autres partis comme LR ou le RN, Debout la France a des positions claires et constantes sur les questions sociétales et éthiques que je défends à 100%. Quand j’étais tête de liste aux Régionales dans les Hauts de France, j’ai défendu nos positions pour le droit à la filiation, contre la PMA et contre la GPA. Marine Le Pen a refusé de venir s’exprimer ! Ces questions n’ont d’ailleurs rien à voir avec la dignité des personnes homosexuelles mais avec les droits des enfants et le refus de la marchandisation du corps.
Je méprise le communautarisme, poison idéologique venu des Etats-Unis qui n’a rien à faire chez nous. En revanche, le contraire du communautarisme, ce n’est pas l’exclusion des minorités raciales, religieuses ou sexuelles, mais leur assimilation totale aux codes de la civilisation qui les précède et leur succédera. Aussi, je n’ai jamais « milité » pour le « communautarisme homosexuel » mais pour que les homosexuels soient des Français comme les autres, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. En vérité, c’est ce point qui dérange quelques extrémistes. Point final.
Ceux qui me connaissent savent que j’assume tout et que je ne me débine jamais, y compris pour dénoncer les violences que les homosexuels subissent de plus en plus dans nos quartiers. Alors que les Français sont un peuple profondément tolérant, le cancer de l’islamisme ordinaire s’est tellement répandu avec la complicité des dirigeants successifs que les homosexuels, comme nos compatriotes juifs, sont physiquement menacés. En réalité, les islamistes attaquent la France par petits bouts et finiront par terroriser tout le monde si on ne réagit pas immédiatement.
Comme tout patriote, je refuse de me taire face à ces violences au prétexte que cela déplairait aux homophobes. Être Français, c’est être franc, c’est donc être libre. Ceux qui ne l’ont pas compris peuvent aller vivre avec les Talibans. Qu’ils dégagent, bon débarras !