En cette Journée internationale des droits des femmes, Debout la France réaffirme le combat constant des gaullistes et des Amoureux de la France pour l’égalité réelle entre tous les Françaises et les Français tout en rappelant nos propositions concrètes.
Debout la France a toujours donné toute sa place aux femmes engagées lors des élections, allant jusqu’à présenter plus de femmes que d’hommes ! Depuis la création du parti en 2008, une politique intransigeante de lutte contre les propos misogynes et les comportements intolérables a été appliquée bien avant que le sujet s’impose comme une évidence. Dans sa commune, Nicolas Dupont-Aignan a créé un centre d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales.
Alors que ces deux dernières années ont permis un mouvement de prise de conscience sur les violences inacceptables que subissent trop de femmes au quotidien, Debout la France considère que l’égalité entre les sexes doit devenir une véritable cause nationale. A ce titre une mesure simple et radicale serait la privation des droits civiques et de l’inéligibilité de toute personne condamnée pour violence misogyne.
Le combat est loin d’être gagné : comment accepter l’inégalité absurde des revenus entre les femmes et les hommes ? Comment supporter que mener une carrière professionnelle se fasse au détriment de la vie privée et vice-versa ? Comment tolérer que des quartiers entiers voient les droits des femmes niés par le communautarisme ? Comment admettre que des clips rabaissent l’image de la femme à celle d’un objet de consommation et incitent à la violence ?
Les Françaises subissent de plein fouet le double déni des conséquences d’une idéologie libertaire bien-pensante qui est obsédée par ses lubies comme l’écriture inclusive, la théorie du genre ou la discrimination positive. Déni du consumérisme qui transforme le corps des femmes en objet ; déni des pires régressions imposées par le communautarisme islamique.
Cette tolérance totalement dévoyée envers l’intolérable est aujourd’hui le plus grave danger qui frappe les femmes en France. Le sort des Françaises devient un enfer dans des territoires entiers, gangrenés par le fanatisme et la lâcheté des autorités qui laissent une minorité déterminée persécuter nos compatriotes et imposer un ordre moral contraire à toute notre civilisation. N’oublions pas que chaque jour à Téhéran, Djakarta ou Riyad, des femmes courageuses prennent des risques considérables pour pouvoir quitter leur voile, risquant leur intégrité physique, leur liberté et parfois leur vie.
Il est paradoxal qu’une société qui combat à juste titre les “porcs” et toutes les violences faites aux femmes, tolère que l’on puisse présenter le voile islamiste et tous ses avatars comme autre chose que le signe d’une idéologie misogyne qui culpabilise le corps des femmes et ne la fait exister que par les regards que portent les hommes sur elles. A ce titre, Debout la France est fier de son implication dans la mobilisation qui a contraint Décathlon à retirer son hijab de course à la vente. Sans interdire le voile dans l’espace public, mesure contre-productive et contraire à la liberté de conscience, la France doit se mobiliser sans faillir pour réaffirmer ses valeurs de dignité et d’égalité des femmes.
Enfin, ce gouvernement devrait réaliser que les attaques constantes qu’il mène contre le pouvoir d’achat et les conditions de travail des classes moyennes et populaires ne peuvent que fragiliser les femmes qui, hélas, sont de loin les plus exposées à la précarité professionnelle et sociale. Ce sont d’ailleurs elles qui constituent le noyau dur de la mobilisation des gilets jaunes : il suffit d’aller discuter sur les ronds-points pour se rendre compte du degré de féminisation du mouvement.
Face à ce constat, Debout la France et Nicolas Dupont Aignan proposent un plan ambitieux pour gagner le combat de l’égalité homme-femme :
A. Egalité dans l’entreprise et conciliation vie privée/vie professionnelle
1. Créer un label ‘’F-H’’, permettant un allégement de cotisations pour les entreprises respectant l’égalité salariale.
2. Mettre en place un droit à la formation suite à un congé maternité ou congé parental pour faciliter les évolutions professionnelles. Garantir la protection de leur poste et leur retour. Assurer la prise en charge du congé maternité y compris pour les temps partiels subis.
3. Instaurer un service national civique et militaire mixte (femmes et hommes ensemble) de trois mois, au cours duquel les jeunes auront droit à un passage du permis de conduire.
B. Egalité devant la retraite
4. Améliorer la protection des conjointes de commerçants, artisans et agriculteurs qui ont œuvré à l’activité de leur conjoint en validant plus souplement leurs trimestres de cotisation vieillesse pour les femmes d’artisans, de commerçants et d’agriculteurs.
5. Rétablir la demi-part fiscale des veuves
C. Meilleure prise en compte des besoins en termes de santé
6. Infléchir la politique de santé publique afin que l’offre de soins spécifiques aux femmes (gynécologie, maternité, accès à l’IVG, fréquence des tests de dépistage et de contrôle…) soit correctement assurée.
7. Favoriser les campagnes d’information sur la contraception réalisées par le Planning familial, y compris auprès des jeunes au lycée
D. Lutte contre les violences physiques et psychologiques faites aux femmes
8. Libérer les femmes des « prisons textiles » dans les universités, les hôpitaux et les entreprises par le bannissement de tous signes d’appartenance religieuse dans ces lieux comme cela a été fait à l’école.
9. Créer un centre d’hébergement d’urgence (par intercommunalité) pour répondre à la détresse des femmes victimes de violences, à l’image de l’action réussie de la Ville d’Yerres qui a mis à disposition sept logements gérés par l’Association LEA.
10. Mettre à disposition un nombre suffisant de téléphones « touche grand danger », pour qu’il n’y ait plus de femmes qui meurent sous les coups (121 en 2013 !).
11. Renforcer les sanctions contre les propos et images misogynes allant jusqu’à l’appel à la violence, notamment dans les chansons.
12. Mettre en place un vrai plan de lutte contre le harcèlement, notamment dans la rue, avec la création d’une amende spécifique dissuasive en plus des peines de prison.
13. Mettre en place des peines planchers d’une implacable sévérité envers les auteurs de violences faites aux femmes, en particulier les violences conjugales.
14. Aider les femmes victimes des réseaux de prostitution à retrouver leur liberté (aide aux associations, lutte contre les trafics, etc.).
15. Ouvrir 200 000 places de crèches en cinq ans pour faciliter la vie professionnelle des familles.
16. Renforcer les sanctions prévues contre les impayées de pension alimentaire, dont les femmes sont les principales victimes.