La démission du Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire – N. Hulot – le 28 août dernier, a eu l’effet attendu : propulser l’écologie sur le devant de la scène politique avant les élections européennes de Mai 2019, pour la première fois cruciales pour le devenir des citoyens européens dans la mondialisation, et celui de notre planète. Les raisons ? Le libéralisme, les lobbies, et le modèle économique marchand, financiarisé et globalisé sont la cause du dérèglement climatique et incompatibles avec l’écologie.
De fait, dès les années 70 et les chocs pétroliers, les pays développés ont pris conscience de la finitude écologique de la Terre, liée aux limites des ressources planétaires sur le long terme. Pourtant, aucun écologiste patenté et verdoyant, ou responsable d’un parti de gouvernement depuis lors, n’a jamais remis en question la mondialisation et son économie casino prédatrice de l’environnement et des hommes, pour des profits toujours plus colossaux en faveur des 1% les plus riches du monde (réf dernière enquête OXFAM septembre 2018)
Au contraire, ils n’ont eu de cesse de soutenir le modèle de développement économique mondial d’Adam Smith et D. Ricardo, à fortiori dans sa dangereuse financiarisation au tournant des années 80 poussant à la surcroissance. Un modèle basé sur une économie de flux et instable, sans frontières, chère aux traders boursiers et aux entreprises transnationales. De même soutiennent-ils le modèle de développement économique absurde et dépassé qui est au cœur de la construction de l’Union Européenne : la sacro-sainte libre circulation (biens, services, capitaux, hommes) et son cortège de traités de libre-échange (CETA avec le Canada, TAFTA avec les USA, JAFTA avec le Japon, MERCOSUR avec le Mexique, avec la Corée…), alors même qu’ils favorisent les importations à forte empreinte carbone sur les biens nationaux produits localement, et le réchauffement climatique dont les bien-pensants qui nous gouvernent – citoyens du monde – font mine de s’alarmer.
Depuis, le dernier rapport du GIEC publié en octobre dernier a confirmé, preuve à l’appui, l’urgence climatique. Le groupe d’experts scientifiques internationaux montre les conséquences d’un réchauffement des températures au-delà de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels du milieu du 19és: vagues de chaleur, extinctions d’espèces, déstabilisation des calottes polaires, montée des océans sur le long terme…
Pour inverser la tendance et protéger la France et l’Europe, il est donc urgent de repenser un modèle de développement économique soutenable et éthique, tout en conservant un commerce international qui existait bien avant la mondialisation.
Depuis 20 ans, Nicolas Dupont-Aignan et Debout la France ont été les seuls à proposer des alternatives sérieuses à ce « progressisme » libéral-libertaire mondialisé ; Des solutions incontournables désormais face au dérèglement climatique : comme un protectionnisme intelligent permettant à la France et aux nations Européennes de produire de nouveau localement et de qualité, en circuits-courts, de réduire les flux de transports mondiaux et son cortège de conséquences néfastes (pollutions, consommation d’énergie fossile,…) tout en relocalisant ses emplois et sa création de richesse sur son sol.
A nous de nous mobiliser pour les soutenir !
Florence Bernard
Déléguée Nationale au Commerce International et à la Mondialisation