Deux Françaises musulmanes verbalisées en 2012 pour le port du niqab ont saisi le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU.
Ce comité à jugé que « l’interdiction du niqab viole la liberté de religion et les Droits de l’Homme » et demande à la France de « compenser » les plaignantes dans les 180 jours et réviser sa loi.
Le Président du Comité considère personnellement que le niqab est «une forme d’oppression contre les femmes » mais a reproché à la loi française de « marginaliser » ces femmes en les « confinant chez elles et en leur fermant l’accès au service public ».
Cette décision absurde, que la France ne doit nullement reconnaitre, est une honte pour cette institution onusienne gangrénée par des régimes et des idéologies tyranniques.
C’est évidemment le voile intégral qui est une insulte aux Droits de l’Homme et à la dignité de toutes les femmes. Cette loi est une fierté pour notre pays. Le seul problème est en réalité qu’elle est mal appliquée sur notre territoire.
Au demeurant, et même si la France n’a pas à obéir à de quelconques injonctions étrangères, la Cour européenne des Droits de l’Homme a validé, à deux reprises, l’interdiction du niqab et de la burka. Une législation similaire a été adoptée au Danemark, en Belgique et en Autriche.
Il est bon de noter que plusieurs pays africains ont également adopté cette interdiction : le Sénégal, le Niger, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Tchad et le Cameroun.
Quant à l’Algérie, elle vient d’interdire « de manière définitive » le port du Niqab dans la fonction publique !
Nous nous étions déjà émus en 2017 de la nomination inadmissible d’un représentant saoudien, régime salafiste, dans les organes de l’ONU supposé s’investir dans « la promotion de l’égalité homme-femme et l’autonomisation des femmes ».
Nous invitons ce Comité à renouer avec ses vraies valeurs et à dénoncer les violences faites aux femmes dans le monde ainsi que, par exemple, le martyr des Chrétiens d’Orient.
Maguy Girerd
Déléguée Nationale à l’égalité et à la laïcité