Tous : les 23 joueurs, le sélectionneur, la Fédération Française de Football ont été parfaits depuis la victoire. Il suffisait de se promener dans les rues, de prendre les transports ou de s’arrêter dans un café pour voir les scènes de liesse des Français ce week-end.
Pourtant, dimanche, l’Elysée en a décidé autrement.
Alors que des milliers de Français attendaient depuis des heures sous le soleil dans le quartier des Champs-Elysées pour apercevoir le bus des héros et leur Coupe, ils n’ont dû se contenter que d’un passage à toute allure de 12 minutes !
Le 12 juillet 1998, ce sont plus de 4 heures que Zinédine Zidane et ses co-équipiers ont partagé avec les supporters. Qui ne se souvient pas du bus des joueurs parcourant longuement la plus belle avenue du monde tricolore ?
Pourtant, dimanche, l’Elysée en a décidé autrement.
Le contexte a certes changé depuis 20 ans mais la sécurité des joueurs n’est pas l’unique raison de cette décision.
Un mois après s’être offert une séance gênante de flatterie par ses sujets au congrès de Versailles, Emmanuel Macron a décidé d’écourter le bonheur du peuple pour rallonger la présence des joueurs à l’Elysée !
L’épisode classique du balcon – seul moment où le peuple peut voir la Coupe du Monde, a été « zappé » par le President qui a commis une vraie erreur, voire même une faute à l’égard des Français.
En réalité , une minorité de privilégiés (dont apparemment un certain Alexandre Benalla) a décidé de confisquer l’équipe de France alors que des centaines de milliers de citoyens – dont beaucoup d’enfants – avaient passé la journée dans la rue pour faire la fête comme en Croatie ou en Belgique.
Cette occasion manquée et gênante est encore une fois révélatrice d’un certain narcissisme d’Emmanuel Macron.
Un mépris de la part du gouvernement qui se vérifie dans le décalage entre la reconnaissance (à juste titre) de l’immense mérite des éducateurs et la suppression des emplois aidés qui permettaient aux clubs et aux collectivités de les embaucher !
Dommage, la fête était presque parfaite, pourtant, l’Elysée en a décidé autrement.
Damien Lempereur
Porte-parole de Debout la France